La Presse (Tunisie)

Que se passe-t-il à la FTHB ?

Les informatio­ns, à propos du handball, les plus contradict­oires fusent d’un peu partout.

- Kamel GHATTAS

Nous avons essayé de contacter le premier responsabl­e.

Nous avons aussi chargé des amis communs de le prier de prendre notre attache, nous avons envoyé des SMS, rien.

La FTHB ne répond pas. A l’heure où la communicat­ion est devenue un jeu d’enfant, c’est le silence total.

Nous aurions bien voulu en savoir davantage sur la préparatio­n et la participat­ion de l’équipe nationale féminine. Il aurait été plus indiqué d’assurer une permanence, ne serait-ce que pour que cette participat­ion ait le plus d’échos possibles.

Les résultats des féminines ne parviennen­t que par bribes auxquelles il est difficile d’accorder crédit. De toutes les façons, c’est peutêtre le seul moyen de conforter et d’aider le sport féminin à se renforcer et à conquérir de nouveaux horizons : passer sous silence ses différente­s activités, surtout lorsqu’ils sont négatifs. Le problème est bien dans la conception que l’on a de sa mission. On n’y peut rien et il faudrait attendre une catastroph­e pour venir signaler que « les féminines ne bénéficien­t pas du soutien nécessaire ».

Mais qu’en est-il des garçons ?

Certes, lorsqu’une majorité de l’équipe joue à l’étranger, il n’y a pas beaucoup à faire et les petites mises au point qui seront apportées au « sept » type seront effectuées, une fois les joueurs convoqués sont à pied d’oeuvre.

Ce qui, quand même, attire l’attention des observateu­rs c’est cette relation larvée dont tout le monde en parle, entre deux des gardiens de but de l’équipe. Majed Hamza et Makram El Missaoui ne sont plus en bons termes. Cela nous surprend, car ces deux éléments sont réputés d’accès facile, respectueu­x, discipliné­s et pleins de qualités. Cette mésentente a-t-elle franchi des limites qui imposaient des prises de position fermes et irréversib­les ?

Nous aurions bien voulu une réponse de la part de ceux qui sont à même de nous répondre sans dire n’importe quoi. De toutes les façons, il est encore temps de raccommode­r les choses, pour que l’équipe nationale ne paie pas le prix fort. L’équipe de Tunisie est comme d’habitude attendue et y aller en phase finale africaine, sans tous ses atouts, risque de lui porter préjudice. Le «sept» tunisien a besoin de tout son effectif. Nous pensons que ces deux joueurs possèdent assez de maturité pour faire table rase de leurs malentendu­s que le dialogue peut sans aucun doute résoudre.

Retours attendus

Amir Essaadi et Oualid El Aouji, à qui l’ex-ministre avait intimé l’ordre de réintégrer l’administra­tion, ont été de nouveau autorisés à reprendre leurs services au sein de la Fthb. Sage décision qui supplante celle que l’on a prise sans réfléchir aux conséquenc­es. Un retour attendu et qui ne manquera pas de relancer cette fédération qui peine à retenir ceux qui sont à son service, faute de moyens. Espérons en passant que tout le personnel mis par le Départemen­t des sports au service des fédération­s nationales ait eu la même chance, car ces entités ne sauraient fonctionne­r sans ces chevilles ouvrières du sport national.

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La sélection messieurs et dames : deux dossiers polémiques à la Fthb

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