Que se passe-t-il à la FTHB ?
Les informations, à propos du handball, les plus contradictoires fusent d’un peu partout.
Nous avons essayé de contacter le premier responsable.
Nous avons aussi chargé des amis communs de le prier de prendre notre attache, nous avons envoyé des SMS, rien.
La FTHB ne répond pas. A l’heure où la communication est devenue un jeu d’enfant, c’est le silence total.
Nous aurions bien voulu en savoir davantage sur la préparation et la participation de l’équipe nationale féminine. Il aurait été plus indiqué d’assurer une permanence, ne serait-ce que pour que cette participation ait le plus d’échos possibles.
Les résultats des féminines ne parviennent que par bribes auxquelles il est difficile d’accorder crédit. De toutes les façons, c’est peutêtre le seul moyen de conforter et d’aider le sport féminin à se renforcer et à conquérir de nouveaux horizons : passer sous silence ses différentes activités, surtout lorsqu’ils sont négatifs. Le problème est bien dans la conception que l’on a de sa mission. On n’y peut rien et il faudrait attendre une catastrophe pour venir signaler que « les féminines ne bénéficient pas du soutien nécessaire ».
Mais qu’en est-il des garçons ?
Certes, lorsqu’une majorité de l’équipe joue à l’étranger, il n’y a pas beaucoup à faire et les petites mises au point qui seront apportées au « sept » type seront effectuées, une fois les joueurs convoqués sont à pied d’oeuvre.
Ce qui, quand même, attire l’attention des observateurs c’est cette relation larvée dont tout le monde en parle, entre deux des gardiens de but de l’équipe. Majed Hamza et Makram El Missaoui ne sont plus en bons termes. Cela nous surprend, car ces deux éléments sont réputés d’accès facile, respectueux, disciplinés et pleins de qualités. Cette mésentente a-t-elle franchi des limites qui imposaient des prises de position fermes et irréversibles ?
Nous aurions bien voulu une réponse de la part de ceux qui sont à même de nous répondre sans dire n’importe quoi. De toutes les façons, il est encore temps de raccommoder les choses, pour que l’équipe nationale ne paie pas le prix fort. L’équipe de Tunisie est comme d’habitude attendue et y aller en phase finale africaine, sans tous ses atouts, risque de lui porter préjudice. Le «sept» tunisien a besoin de tout son effectif. Nous pensons que ces deux joueurs possèdent assez de maturité pour faire table rase de leurs malentendus que le dialogue peut sans aucun doute résoudre.
Retours attendus
Amir Essaadi et Oualid El Aouji, à qui l’ex-ministre avait intimé l’ordre de réintégrer l’administration, ont été de nouveau autorisés à reprendre leurs services au sein de la Fthb. Sage décision qui supplante celle que l’on a prise sans réfléchir aux conséquences. Un retour attendu et qui ne manquera pas de relancer cette fédération qui peine à retenir ceux qui sont à son service, faute de moyens. Espérons en passant que tout le personnel mis par le Département des sports au service des fédérations nationales ait eu la même chance, car ces entités ne sauraient fonctionner sans ces chevilles ouvrières du sport national.