À LA GLOIRE DE L’ACTION FÉMININE
S’il les avait connues, il aurait chanté “Ah qu’elles sont jolies les entrepreneures de mon pays”, Enrico Macias. Toutes celles que nous avons eu le privilège de rencontrer lors des Trophées des Femmes Entrepreneures dégageaient un éclatant volontarisme et rayonnaient d’ambitions. A chacune son histoire mais elles avaient toutes en commun cet acharnement à braver les obstacles. Investies dans tous les domaines, de l’artisanat, à la culture, les services et TIC en passant par l’agrobusiness et l’industrie, on est loin des clichés qui faisaient croire que les métiers féminins se confinaient aux secteurs traditionnels. D’une édition à l’autre, nous avons l’intime conviction que l’entrepreneuriat se conjugue parfaitement au féminin. Il n’est ni l’apanage d’une catégorie sociale, ni celle d’une région, ni d’un secteur. Ces candidates marquent de leur emprunte les métiers technologiques, les chantiers et l’industrie lourde. Signe particulier de l’édition 2017 : est l’engagement des femmes dans l’économie sociale et solidaire. Au grand Tunis comme au centre ou au nord ouest, une tendance se dessine conjuguant la libre initiative et la prise de risque au partage des bénéfices et au réinvestissement. Elles ont réellement cette sensibilité de vouloir ancrer un impact social important dans leur région. Précurseures d’un cadre légal, c’est tout à leur honneur. C’est un combat de tous les jours et elles ont réellement besoin où qu’elles se trouvent d’être coachées, encadrées. Tels sont les messages que nous avons reçus. D’ailleurs, cet appel a été semble-t-il entendu par le gouvernement. Dans son interview accordée au Manager, Saida Ounissi précise que dans le cadre stratégie nationale de l’entrepreneuriat, l’approche sociale et solidaire est encouragée pour ce qui est de l’entrepreneuriat féminin rural. Quelle meilleure façon de célébrer la journée mondiale de la femme que de valoriser et d’offrir de la visibilité à celles qui se vouent à l’entreprenariat ou à l’intrapreneuriat, qui se mobilisent à créer de la valeur et des emplois, à générer des revenus, à sauver des entreprises. La reconnaissance est une vertu, voire un besoin Maslowien. Nous nous sommes donné pour mission avec nos partenaires et sponsors d’entretenir la flamme de l’émulation qu’elle suscite au profit de nous tous. Nous vous présenterons dans ce numéro dédié aux femmes entrepreneures les lauréates des cinq secteurs de l’édition 2017. Il fallait choisir une gagnante, mais plusieurs des candidatures reçues imposent le respect en raison de l’originalité de leur projet et de leur engagement communautaire. Nous les félicitons toutes !
Il n’en reste pas moins qu’en examinant la centaine de candidatures qui nous sont parvenues, nous n’avons pas relevé un fort engouement pour les préoccupations écologiques et environnementales. Un grand travail de mobilisation doit être accompli pour éveiller les consciences à l’écologie. Nous ne pouvons que saluer la convention signée entre le ministère des affaires locales et de l’environnement et la chambre syndicale de la grande distribution et entrée en vigueur le premier mars pour interdire la distribution des sacs en plastique dans les grandes surfaces. Riadh Mouakhar dans son interview dessine pour nous les prochaines étapes de sa stratégie environnementale et de développement durable. Au-delà de l’écume du moment, l’innovation a désormais droit de cité et s’impose comme une composante essentielle de développement de nos entreprises. Nous n’avons eu de cesse de soutenir dans nos propres colonnes l’élan d’innovation pour ne pas réagir chaque fois qu’on en voit l’illustration. Comment ne pas féliciter la BH pour sa nouvelle agence concept store au Lac 2 et pour son souci permanent de prmouvoir nos échanges extérieurs. C’est rassurant de voir une banque publique mettre la satisfaction client au top de ses priorités. Nous vous ferons
visiter cet univers édifiant. Bonne lecture !