LE LORD MAYOR DE LONDRES EN VISITE À TUNIS
Dans le cadre de la visite d’andrew Parmley, Lord Mayor de Londres, à Tunis, la Chambre de Commerce tunisobritannique et l’ambassade du Royaume-uni à Tunis ont organisé, le mardi 11 avril, un déjeuner-débat dans un hôtel de la place.
E n poste depuis novembre 2016, le Lord Mayor de Londres était en tournée nord africaine, du 8 au 14 avril derniers, pour promouvoir la Cité, centre financier du Royaume-uni. Après le Maroc et l’algérie, le Lord Mayor est arrivé en Tunisie les 10 et 11 avril pour rencontrer la communauté tunisienne des affaires. Lors de cette rencontre, le Lord Mayor a exprimé son souhait de collaborer avec les chefs d’entreprise tunisiens pour drainer des fonds dans plusieurs secteurs importants pour la Tunisie, dont l’infrastructure, l’éco-tourisme, les énergies renouvelables et l’éducation. “Nous sommes prêts à mettre notre expertise dans les énergies renouvelables au service du gouvernement tunisien afin d’atteindre son but de produire 25% de l’électricité à partir des énergies renouvelables d’ici 2030”, a-t-il déclaré. Le responsable londonien a même invité les membres de la Chambre tuniso-britannique à visiter la City afin de “transformer les aspirations en réalités”. Pour Mehdi Ben Abdallah, président de la Chambre, les niveaux actuels des échanges commerciaux et des investissements restent en deçà de la relation historique qui lie les deux pays et a appelé à les renforcer davantage. Ben Abdallah a indiqué que “le premier signe important que peut envoyer la Grande-bretagne à la Tunisie est d’encourager et de faciliter la mobilité des personnes entre nos deux pays”. Ben Abdallah acceptant cordialement l’invitation du Lord Mayor de Londres, a confirmé qu’il sera à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires de haut niveau afin d’accélérer le rythme des échanges. Le nouveau business model de la Tunisie était au centre de l’allocution d’aymen Raies, conseiller auprès du ministre du Développement, de l’investissement et de la Coopération internationale. Raies a rappelé que “durant les premières années de l’indépendance, la Tunisie a opté pour la nationalisation des principales industries et la centralisation du gouvernement”. Force est de constater que ce modèle n’est plus adéquat, surtout que le gouvernement vise à atteindre un taux de croissance de 3.7% et à créer 250 mille postes d’emploi, d’ici 2025. “Nous souhaitons voir plus d’investissements, parce que l’investissement est le principal moteur de la croissance seul à même de nous aider à créer de l’emploi”, a expliqué le conseiller.