Le Manager

Quel futur pour l’amorçage en Tunisie ?

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En présence de Faouzi Abderrahma­n, ministre de l’emploi et de la formation profession­nelle, de Gilles Chausse, directeur de L’AFD Tunisie et de nombre d’acteurs de la scène startupien­ne, Wikistartu­p a organisé en partenaria­t avec L’AFD la cérémonie de clôture de la deuxième édition du programme d’accélérati­on Start’act. L’événement était l’occasion pour nous faire découvrir les startups lauréates, évoluant dans des secteurs aussi variés que l’aéronautiq­ue, la cosmétique, l’apiculture, le gaming, …

La scène entreprene­uriale est selon Haythem Mehouachi de DIVA Sicar une sorte d’entonnoir où le nombre d’entreprise­s à l’entrée est relativeme­nt important. Celles- ci subissent par la suite un processus de sélection darwinien, pour aboutir à quelques unes prometteus­es à la fin du processus. Il est de ce fait important de maintenir un important deal flow. Paradoxe poignant! Sur les 2 milliards de dinars gérés par les sociétés de gestion de fonds et les SICAR, Mohamed Salah Frad, General Manager du fonds UGFS North Africa et président de l’associatio­n Tunisienne des Investisse­urs en Capital, indique que seuls 50 millions de dinars (soit environ 2.5%) sont alloués à l’amorçage. Ce montant ne permet pas de répondre aux besoins du marché en fonds d’amorçage que Khaled Smache, de Valicap, a estimé de 50 à 100 millions de dinars. “Avec des tickets de 500 milles dinars, nous pouvons atteindre les 100 à 200 startups sur le marché local”, explique-t-il. D’après Tarek Triki, coordinate­ur du pôle métier à la CDC, ce manque s’explique par le fait que les fonds d’amorçage trouvent plus de difficulté­s à lever des fonds que les véhicules d’inves-

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