Labib aura-t-il un jour un smartphone ?

Les technologies de l’information et de la communication portent en elles de nombreuses promesses, et ce, dans des domaines variés. Le domaine écologique ne fait pas exception ! Dans cette ère de digitalisation, le papier commence à disparaître. Il est remplacé dans le nouveau e-monde par des données numériques. Les entreprises et les administrations sont de plus en plus connectées grâce aux fichiers numériques (santé, finance, automobile, éducation et la liste est infinie). Quel impact auraient ces Tics, devenues la monnaie courante de notre vie sur la planète bleue ? Est-ce que les alertes des écologistes mentionnant que la technologie est une arme à double tranchant sont devenues claires et explicites !

TIC, source d’avantages ? Du point de vue économique, grâce aux TIC les entreprises ont pu augmenter leur profit en diminuant leurs charges. Grâce au Big Data, la prédiction des pannes des équipements, la prévention des anomalies et même des maladies sont devenues accessibles au grand public. Par exemple, à travers notre smartphone on peut prédire un accident vasculaire cérébral! Les e-voitures permettraient dans un futur proche de réduire de 90 % les éventuels accidents en remplaçant l’homme par l’ordinateur! Avec l’arrivée de U ber (et ses dérivés), des millions de personnes commencent à avoir l’habitude de ne plus utiliser leurs propres voitures. Sont alors attendues une baisse de 60 % du nombre de voitures dans les villes d’ici dix ans ainsi qu’une réduction de 80% des particules et polluants. Incontestablement, les TIC, tirent de grands avantages de la dématérialisation. Ne plus couper les arbres pour en faire du papier est déjà un exploit pour sauver nos forêts ! Tout ceci est certes bien beau à entendre, mais est-ce qu’il a un impact sur notre environnement quotidien ? Une interrogation sur les conséquences négatives directes et indirectes des TIC est devenue fréquente ces dernières années. Serait-elle alors justifiée pour ce qui est de l’environnement ? L’arbre qui cache la forêt ! Si « Labib » était toujours de service – pour rappel, il a été mis hors service un certain 14 janvier- il serait très content et m’aurait dit : Ecoute E-mouwaten : On n’a plus besoin de couper un arbre pour faire un livre car il y a un e-book ou un e-cahier au lieu du cahier et un e-classe au lieu de la classe. L’argument écologique des avantages des TIC est fréquemment avancé pour appuyer leur bilan environnemental positif. Mais E-labib , cet arbre qu’on n’a pas coupé cache -t-il la forêt ? Qui se préoccupe de la consommation d’énergie nécessaire pour le traitement des montagnes d’informations dans des Datacenter énergivores, Labib ? Qui se préoccupe de l’énergie des puissants et gigantesques serveurs, Labib ? Qui se préoccupe du taux d’émission carbone et de la pollution causée ? Labib ? Contre toute attente, certaines études montrent que : « Les technologies de l’information et de la Communication, polluent autant que toute l’aviation ! », en êtes-vous au courant ? Des experts ont calculé le mois dernier que le réseau global de minage de Bitcoin consomme au moins une puissance de 2,55 G Watt. D’ici la fin de l’année 2018, il pourrait même atteindre 7,77 G Watt . En d’autres termes cette monnaie purement virtuelle et décentralisée, créée en l’occurrence pour lutter contre la centralisation des banques, consommera en 2018 autant d’énergie qu’un pays. On peut dès lors comparer la consommation énergétique du Bitcoin à celle d’un pays comme l’irlande (3,1 GW) !! Elle pourra même dépasser de 0,5% de la consommation électrique de toute notre planète d’ici fin 2018.

Quelle e-solution ? La réponse serait-elle dans la Green IT ou « green information technology ». Il s’agit d’un concept qui vise à fusionner deux mots : Labib et IT. En d’autres termes, réduire les dégâts écologiques des TIC. Il s’agit de réduire les nuisances rencontrées durant la durée de vie de chaque équipement informatique, allant de la fabrication, à la gestion en passant par la consommation d’énergie et la récupération des déchets et épuisement des ressources non renouvelables. La Green IT (Labib IT) est devenue une obligation non seulement pour raisons économiques mais aussi pour des raisons purement vitales. C’est pour cette raison que les grandes entreprises en font leur priorité. Google fait d’énormes efforts pour se mettre au vert en réduisant la consommation d’énergie de ses serveurs, en construisant les centres de données les plus économes en énergie au monde. Il fait continuellement des campagnes pour l’utilisation de sources d’énergie renouvelables. Il a même financé des projets d’énergie verte en installant de nombreux moulins à vent et panneaux solaires. HP utilise dans le processus de fabrication, des procédés durables afin de réduire les dommages que ses produits présentent pour l’environnement. Ce qui est surprenant à savoir, c’est que tous les matériaux de la marque HP actuels sont recyclables à 100%. L’entreprise a même réorganisé sa stratégie de mise au rebut informatique en ouvrant diverses usines opérationnelles de recyclage des déchets électroniques à travers le monde entier. Elle est allée même à reprendre des équipements informatiques de toutes marques et s’engage à utiliser des sources d’énergie renouvelables. Le super train supersonique Hyperloop d’elon Musk, souvenez-vous ce même Musk qui veut conquérir la planète rouge Mars, fera seulement 10 minutes pour parcourir 150 km. Ainsi, les grandes villes seront moins peuplées et la vie sera aisée même loin de la capitale, car se rendre dans les zones urbaines ne dépassera pas en moyenne plus de 15 minutes Utiliser moins de TIC pour sauver la planète ? Diffuser au maximum la culture Labib IT? Labib aura-t-il un jour un smartphone, avant que le déménagement vers la planète rouge ne devienne une obligation ? ! Merci Elabib !! et Mabrouk la reconversion.