Réussir, c’est encore plus facile après un échec
Entreprendre c’est aussi traverser des péripéties d’infortunes. Réussir son business ou sa carrière se traduit par du travail acharné, pouvant dans certains cas se solder par un échec. C’est dans ce cadre que Smart Marketing Advisors (SMA), une junior ent
En ouverture, Bachir Cherif, responsable d’exploitation commerciale des cinémas Pathé en Tunisie, a affirmé qu’une startup sur deux ne dépasse pas les 5 ans de vie, et une boîte sur trois ne dépasse pas la troisième année d'activité. En ajoutant que : « La vérité est que 46% de jeunes étudiants rêvent de devenir stratuppers. Mais l'échec qui frappe les nouveaux porteurs de projet est très douloureux et décourageant ». Dès l’école, faire un faux pas ou une erreur se traduit par des retraits de points et le monde du travail est encore plus impitoyable. « Celui qui échoue, par définition, c'est qu’il n'a pas travaillé et qui n'a pas suivi les règles » a-t-il soutenu. Selon ses dires, l'échec est directement associé à la personne derrière le projet, ce qui est une erreur. Ce n’est pas Youssef Fennira, CEO de CORP qui dira le contraire : « Le taux des personnes qui réussissent est de 5% ou 6% . Les entrepreneurs restants ne réussissent même pas après avoir investi leur temps, argent, énergie, et même impliqué leurs familles ».
Un diplôme est nécessaire mais ce n’est pas l’essentiel
L’échec ne concerne pas que les entrepreneurs. Même une personne active ou employée n’en est pas épargnée. Les intervenants, unanimes, ont indiqué que posséder plusieurs compétences est une condition sine qua non dans un marché saturé et rigide. « Un CV linéaire dans les pays développés n'intéresse aucun recruteur. Ceci implique que la personne ne prend pas de risques » a martelé Bachir Cherif. Dans le même état d’esprit, Youssef Fennira a ajouté que le diplôme n'est pas le plus important. En ex- pliquant : « De nos jours, les qualités demandées par les entreprises sont la polyvalence, l’adaptabilité et la flexibilité ». Et d’ajouter, que le diplôme est un atout mais doit être complété par des compétences supplémentaires liées à la personnalité. Azzam Soualmia, CEO et Co-founder de SWIVER, un entrepreneur dont le parcours professionnel n’a pas manqué d’échecs, a souligné que : “l’échec est une excellente raison pour tout recommencer et retenter l’expérience. Lorsqu’on aura décelé les causes de cet échec, on se sent plus fort, plus expérimenté et ceci nous procure une confiance considérable”. Et de lui reconnaître cette pugnacité ! Pour lui se frayer un chemin vers le succés ne peut être possible qu’avec une dose d’échecs et de déceptions.