La honte...

Il y a vraiment, mais alors vraiment, des claques qui se perdent! Mais est-ce que cela vaut vraiment le coup de se salir les mains, en touchant la fange de ses doigts, lorsque l’on sait que l’innommable, l’abject, à visage humain, échappe à toute rémission, étant par essence, coulé dans une matière, constitué d’un mélange de pourriture et d’impudeur, que ne saurait entamer aucun abrasif, fut-il le plus puissant, vu que la bêtise, obtuse et sans pitié, ne se lave pas à grande eau, mais persiste, tenace, à se baigner, sans sourciller, dans sa propre souillure, sans plus d’états d’âme, en étant dépourvue? Mais alors, quelle réponse opposer à cela, lorsque le verre déborde, et que l’ignominie, ayant dépassée toutes les lignes rouges, se transforme en un torrent d’inepties sur le net, qui ne respecte rien ni personne, ni la douleur, ni la sacralité de la mort, sachant que nul n’échappe à la «Grande Faucheuse», et qu’il s’avère stupéfiant, choquant même, de voir quelques vautours, quelques chacals malfaisants, qui en font un festin pour se repaître, sans aucun respect pour l’humain, et se foutant comme d’une guigne, de remuer le couteau, dans la plaie encore ouverte, d’un deuil, aussi soudain que brutal, en trouvant, de surcroît, des justifications à leurs propos infâmes, s’appuyant sur une morale de bas étage, qui flirte, à ras-le caniveau avec les rats et la gadoue mêlées, avec la bonne conscience du devoir accompli. Une seule attitude s’impose: le mépris le plus souverain...