ILS Ont DIT:
«Le Gouvernement annoncé par Youssef Chahed présente un modèle à suivre surtout si l’on considère que celui-ci a veillé à ce que les différents courants politiques y soient représentés. Cette composition va être votée au sein de L’ARP, mais faut-il encore une fois le souligner, tout pourrait être discuté au sein du Mouvement Ennahdha, même avec le leader du parti, Rached Ghannouchi.» Houcine Jaziri (Membre du Conseil de la Choura)
«Le fait d’envisager un remaniement au sein de l’équipe gouvernementale, avant de passer devant les députés à L’ARP est légalement correcte. Selon la constitution, M. Chahed a la possibilité d’apporter des modifications à la composition de son gouvernement. Les noms avancés par M. Chahed ne pourront être considérés membres du gouvernement qu’après le vote de confiance du Parlement et M. Chahed, lui même, n’est pas encore Chef du gouvernement, mais politiquement parlant, le fait d’apporter des modifications au niveau de la composition du gouvernement constitue un message négatif.» Salsabil Klibi (Experte en Droit constitutionnel)
«Apporter des modifications à la composition du gouvernement Chahed est un signal négatif, et révèle le manque de confiance et les différends entre les parties. Le fait d’être jeune et ne pas faire partie de l’ancien régime ne suffit pas pour occuper un poste ministériel malgré que la compétence et l’expérience soient nécessaires pour gérer un ministère. L’instabilité politique ne permet pas de faire tourner la roue économique, ce qui fait qu’il faut mettre en place les mécanismes nécessaires pour instaurer un climat stable capable notamment d’attirer les investisseurs et de regagner la confiance de la société. Ce qui se passe actuellement ne donne pas confiance aux acteurs politiques, la situation est tragique.» Mohamed Jmour (Leader du Front Populaire)
«Pour la prochaine année scolaire, nous avons changé les manuels scolaires. Les livres sont bien illustrés et avec une esthétique améliorée. Concernant le Bac, il n’y a plus de 20%. Le système des semestres va résoudre le problème de l’horaire scolaire et donnera un équilibre des vacances scolaires. A noter que la fermeture des écoles de formation des instituteurs est derrière les difficultés de l’éducation en Tunisie. Cette année on doit recruter 6 mille instituteurs qui auront une formation de trois ans. Pour les professeurs du secondaire, ils auront une formation de deux ans sous forme d’un master professionnel qui permettra à 3000 professeurs d’obtenir une formation pédagogique.» Néji Jalloul (Ministre de l’education au gouvernement intérimaire)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias