Un sérieux avertissement à ses concurrents en championnat
La victoire de L’EST en coupe
A quelques jours du démarrage du Championnat
Succès largement mérité de L'ES Tunis au bout d'une finale jouée à sens unique avec des joueurs espérantistes dominateurs dans tous les coins et recoins de la pelouse du stade de Radés sous les yeux de plus de 40 mille spectateurs qui ont eu droit à un récital footballistique de la part d'une équipe « sang et or » en pleine possession de ses moyens et déjà prête pour la nouvelle saison et une équipe clubiste qui se cherche encore, pire encore, une équipe sans identité qui n'a fait que se défendre pour limiter les dégâts.
Le derby de la finale n'a nullement tenu ses promesses, par la faute d'un CA dépassé dans tous les compartiments du jeu, avec des joueurs aussi limités techniquement que tactiquement et qui ont manqué de fraîcheur, mais surtout d'initiatives pour pouvoir contrecarrer un adversaire largement supérieur et beaucoup plus complet dans ses lignes avec des joueurs très motivés qui n'ont pas laissé place au hasard. Durant 90 minutes, les joueurs de L'EST ont fait étalage d'un bagage technique et d'une cohésion tactique qui ont planté l'adversaire qui a manqué de motivation, trahi par la méforme totale de bon nombres de ses joueurs et qui n'a pas fait le poids sur le plan offensif pour espérer déranger L'EST. A cela, il faudrait retenir les mauvais choix de Kaïs Yacoubi, qui n'a pas tiré les conclusions du match des demi-finales à La Marsa, laissant Abdelkader Oueslati sur le banc pendant près d'une heure de jeu, alors qu'il a été l'artisan de la qualification en finale et qui a essayé de secouer ses coéquipiers à son entrée sur le terrain, mais c'était trop tard. Défense : Aïfa et Jaziri au four et au moulin A la lumière des péripéties de cette finale, c'est le compartiment défensif du CA qui a subi pendant presque tout le match le poids du match, et particulièrement la paire axiale composée de Fakhreddine Jaziri et Bilel Aïfa aidés par Ahmed Khalil et Wissem Ben Yahia, alors que les deux latéraux Hamza Agrebi et Oussama Haddadi n'ont pas eu leur rendement habituel et ont été largement dépassés dans les duels et pris de vitesse par leurs adversaires. Le CA doit certainement une fière chandelle à son gardien Farouk Ben Mustapha enfin retrouvé et qui lui a évité une défaite plus corsée. En face, les défenseurs de L'EST n'ont pas eu beaucoup à faire et ont passé un après-midi tranquille à l'instar de leur gardien Moez Ben Cherifia qui n'a touché que quelques balles durant tout le match. Belkaroui et Dhaouadi impériales dans leur zone n'ont rien laissé passé, alors que Mbarki c'est permis le luxe de monter constamment en attaque, beaucoup plus que Khalil Chamam qui a préféré la prudence. Milieu de terrain : la machine de L'EST a bien tourné L'ES Tunis a facilement dominé la bataille de l'entrejeu dans tous ses détails. Dans les duels aériens, comme dans la couverture, la relance, l'animation et le soutien offensif, les joueurs de L'EST ont largement dominé les débats. Ammar Souyah qui a joué la carte d'anis Badri après celle de Khemiri à Gabés et Chaâlali contre L'ESS a parfaitement réussi son coup. C'est que le néo espérantiste a été tout simplement excellent durant la majeure partie de la rencontre. Avec Saâd Bguir toujours clairvoyant dans ses gestes et passes, ils ont étouffé le milieu de terrain du CA totalement effacé et qui n'a pu compter sur la valeur technique de ses éléments, à l'image de Brahim Chenihi qui a fait le figurant ou Bassem Srarfi largement dépassé par la tournure du match.
L'entrejeu de L'EST très entreprenant à l'image d'adem Rejaïbi métamorphosé pour l'occasion a été d'une efficacité rare et a largement contribué à plaquer les latéraux clubistes, Agrebi et Haddadi, par ses changements fréquents de positions et sa vitesse d'exécution. Attaque : Entre le jour et la
nuit Le score finalement se passe de tout commentaire, et ce n'était pas chèrement payé pour une équipe clubiste qui n'a eu qu'une seule et unique occasion durant 90 minutes de jeu sans compter le temps additionnel. Dans ce compartiment les arguments de L'EST étaient plus consistants avec des joueurs plus prompts et mieux inspirés. Entre les Yassine Khenissi, Adem Rejaïbi et Anis Badri d'un côté et Jacques Besson, Bassem Srarfi et Sabeur Khelifa d'un autre il n'y avait pas photo. Du côté de L'EST l'animation offensive était assurée par chaque possesseur du ballon qui trouvait à tous les coups les solutions pour effectuer une passe, assurer un dribble avec un soutien constant de l'un de ses coéquipiers grâce au bon placement des joueurs leur vivacité et leur complémentarité. Du côté du CA on avait l'impression que les joueurs se retrouvaient pour la première fois ensemble. Aucune entente entre eux, avec un Jacques Besson inscrit aux abonnés absents, un Sabeur Khelifa qui a perdu beaucoup de sa verve, de sa rapidité et donne depuis la saison écoulée l'impression d'être rassasié. Miniaoui rentré à l'heure de jeu n'était pas meilleur et au risque de me tromper il n'a touché le ballon que deux ou trois fois en 30 minutes. C'était bien peu pour pouvoir rivaliser avec L'EST et le résultat se passe de tout commentaire.