Les effets nocifs des disparités entre les genres
Sous le titre « coût des disparités entre les genres: accélérer les progrès en faveur de l’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes », le rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD, sur le développement humain en Afrique, rendu public , dimanche 28 août, a averti qu’une augmentation de l’inégalité entre les genres de 1%, c'est-à-dire entre les sexes ou entre l’homme et la femme, entraîne une réduction de 0,75% de l’indice de développement humain (IDH) soit pour chaque individu homme ou femme, vivre longtemps et en bonne santé, être instruit et jouir d’un revenu convenable. Malgré l’oeuvre pionnière de la Tunisie en matière d’émancipation de la femme, à l’échelle du continent africain et de la région arabe et islamique, la fête nationale de la femme célébrée le 13 août a mis en exergue l’existence, en Tunisie, en 2016, d’écart important entre les genres, à l’instar du domaine de l’emploi où, selon les récentes données de l’institut national de la statistique, le taux de chômage des femmes diplômées du supérieur atteint plus de 40% , contre près de 20% pour les hommes de la même catégorie.
Sous le titre « coût des disparités entre les genres: accélérer les progrès en faveur de l’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes », le rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD, sur le développement humain en Afrique, rendu public , dimanche 28 août, a averti qu’une augmentation de l’inégalité entre les genres de 1%, c’est-à-dire entre les sexes ou entre l’homme et la femme, entraîne une réduction de 0,75% de l’indice de développement humain (IDH) soit pour chaque individu homme ou femme, vivre longtemps et en bonne santé, être instruit et jouir d’un revenu convenable. Malgré l’oeuvre pionnière de la Tunisie en matière d’émancipation de la femme, à l’échelle du continent africain et de la région arabe et islamique, la fête nationale de la femme célébrée le 13 août a mis en exergue l’existence, en Tunisie, en 2016, d’écart important entre les genres, à l’instar du domaine de l’emploi où, selon les récentes données de l’institut national de la statistique, le taux de chômage des femmes diplômées du supérieur atteint plus de 40% , contre près de 20% pour les hommes de la même catégorie. Les entraves recensées en Tunisie correspondent parfaitement à celles dénoncées par le rapport du PNUD. Il s’agit notamment de la contradiction et de la distorsion entre la législation et la pratique, comme en matière de rémunération du travail, ce qui commande, souligne le rapport, la mise en oeuvre de politiques et de mesures concrètes permettant de passer d’une égalité juridique ou de droit entre les genres à une égalité de fait. Il est recommandé, également, de rompre avec les normes sociales préjudiciables aux femmes (inégalité en matière d’héritage en Tunisie en particulier) et de changer les cadres institutionnels discriminatoires en vue d’accroître la participation économique, sociale et économique des femmes.
Salah BEN HAMADI