Les accusés pris en flagrant délit
Le trafic de pièces archéologiques est un phénomène international qui ne fait que proliférer, depuis que les chercheurs et archéologues ont découvert de vrais trésors , enfouis sous la terre depuis l’ère des Romains ou des habitants de l’egypte ancienne.
En tout état de cause ces richesses font partie du patrimoine national C’est le cas en Tunisie, ou des recherches et fouilles sont officiellement pratiquées, sous le contrôle de l’etat, par le biais de l’institut national du patrimoine.
Cependant des réseaux de trafiquants, sont constitués en vue de procéder à des fouilles de manière illégale afin de procéder au trafic des pièces archéologiques qu’ils découvrent . Selon les responsables de L’INP, on estime qu’il y a de plus en plus de fouilles sauvages entreprises régulièrement en Tunisie. Cela constitue un délit sévèrement puni par la loi, car il s’agit d’un vol du patrimoine national qui appartient à la nation tout entière.
C’est le cas dans cette affaire où cinq individus ont été dernièrement interpellés par la police dans la délégation de
Chèque sans provision Medjez el-bab, du gouvernorat de Béjà. Les malfaiteurs étaient en train de creuser, à la recherche de pièces archéologiques quand une équipe de la garde nationale les a démasqués. Ils étaient bien équipés avec des appareils et des outils leur permettant de retrouver des “trésors” enfouis. Informé, le procureur de la République a ordonné leur mise en détention ainsi que l’ouverture d’une enquête , afin de procéder à des investigations supplémentaires en vue de la connaissance de la vérité.