Sit-in devant le tribunal
En général les sit-in se font devant le palais de Justice de Bab Bénat ou les tribunaux où se tiennent les audiences publiques.
La cour de cassation, n’étant que juge du droit n’est pas habilitée à revoir les affaires sur le fond ni le quantum de la peine en matière pénale. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas d’audiences publiques , seuls les avocats peuvent assister pour plaider dans certains cas très rares.
Or un sit-in a été tenu par les habitants de Mellassine pour soutenir la mère du petit Yassine violé et sauvagement assassiné par le militaire prénommé « Shalanka » et qui se fait passer pour un détraqué.
Son inculpation par le procureur de la République près le tribunal militaire d’homicide volontaire avec préméditation sur la base des articles 201 et 202 du code pénal, a été confirmée tant par le juge d’instruction que par la chambre d’accusation.
L’accusé s’est donc pourvu en cassation, et la cour a rejeté son recours.
C’est ce qui explique le sit-in devant la Cour d’appel au cours duquel la mère de l’enfant assassiné, ainsi que ceux qui sont venus nombreux la soutenir, ont réclamé que l’assassin soit condamné à la peine capitale. Ils scandaient en choeur « à mort le criminel, à mort l’assassin ! ». de diaboliser les avocats. Ces mêmes personnes font le tour des plateaux télévisés et vont jusqu’à les qualifier de voleurs. Ainsi les gens ont l’idée que ce sont les impôts due par les avocats qui combleront le déficit budgétaire ce qui est totalement faux ! Ce projet de loi ne résistera pas parce qu’il est inconstitutionnel », a-t-il souligné. Dans un communiqué publié par la suite , le bâtonnier a souligné au nom des avocats que « l’accalmie est de mise pour le moment en attendant le résultat des concertations avec le gouvernement. Mais si celles-ci n’aboutissent pas il y aura retour à une lutte acharnée en vue de l’amendement du projet de la loi de finances qui dans sa mouture actuelle porte atteinte à la profession ».