Un devoir de mémoire
Un livre qui célèbre la mémoire de la Tunisie. En se pliant aux fluctuations des réminiscences et au goût de l'immersion dans le temps perdu, Taher Melligi, tel qu'on le connaissait sensible et nostalgique, s'imprègne de l'atmosphère des anciens et feuillète avec engouement, les souvenirs glorieux du pays à travers les figures emblématiques qui ont participé à l'édification de l'histoire, qui ont balisé le terrain pour développer la culture, qui ont contribué à l'essor et au progrès du pays.
Un livre qui célèbre la mémoire de la Tunisie. En se pliant aux fluctuations des réminiscences et au goût de l’immersion dans le temps perdu, Taher Melligi, tel qu’on le connaissait sensible et nostalgique, s’imprègne de l’atmosphère des anciens et feuillète avec engouement, les souvenirs glorieux du pays à travers les figures emblématiques qui ont participé à l’édification de l’histoire, qui ont balisé le terrain pour développer la Culture, qui ont contribué à l’essor et au progrès du pays.
Tunis Nostalgie est un beau livre iconographique commenté. Il se compose de trois volets. Le premier intitulé Tunis la mémoire offrant quelques exemples de lieux symboliques et typiques de la capitale à l’instar du collège Sadiki, les souks de Tunis et les 23portes de Tunis. L’auteur débute son album par les photos du collège. Il commente la place importante qu’occupait cette institution, et son rôle déterminant dans l’histoire du pays. Aussi, Il cite les noms qui ont dirigé l’établissement et dresse une liste des majors des promotions Sadikiennes. Ensuite, Taher Melligi présente les souks de Tunis qui sont innombrables. Il précise les caractéristiques de chacun et insère un aperçu historique. Le deuxième volet est consacré à la musique tunisienne. Evidemment, l’emblème n’est autre que la Rachidia. L’auteur expose des photos des membres fondateurs de cette institution, de la troupe, des musiciens tunisiens au Congrès de la Musique Arabe en1932. Il détaille les moments et les événements marquants relatifs à La Rachidia. L’auteur parle des pionniers qui ont participé à l’essor de la Rachidia et de la musique tunisienne. La deuxième partie est intitulée « les monstres sacrés de la Rachidia » : Khemaies Tarnane, Mohamed Triki, Salah Mehdi, Saliha et Ali Riahi.
La radio et la télévision sont le centre d’intérêt du troisième volet du livre. L’auteur présente les origines de la Radio. Il raconte comment est née la première station radio en Tunisie. Ensuite, il dresse les portraits des vétérans de la radio et de sa troupe dramatique, tels que : Abdelaziz Laroui, Ahmed Kheireddine, Hamouda Maali, Mohammed Ben Ali, Zohra Feiza, Taher Melligi, Habib Belhareth, etc.
La dernière partie est consacrée à la télévision tunisienne. La première photo proposée par l’auteur est celle de l’inauguration de la télévision en mai 1966 par le président Habib Bourguiba, parlant des débuts de diffusion. Il présente les premières téléspeakerines et journalistes, les premières émissions, les vedettes de la chanson, les séries et feuilletons. L’auteur achève son livre en faisant les portraits des premiers réalisateurs des séries, feuilletons et émissions réalisés : Abderrazak Hammami, Salem Sayadi, Rachid Ferchiou de télévision et les artistes comédiens, Hédi Semlali, Hamadi Jaziri, et Jamil El Joudi.