ILS ONT DIT:
«Des suspicions de corruption pèseraient autour d’un conseiller au sein de l’actuel gouvernement. En dépit d’une alerte adressée au chef du gouvernement, ce conseiller exerce toujours ses fonctions et prend, régulièrement, part aux réunions des conseils ministériels. Près de 130 dossiers liés à des présomptions de corruption, dont 50 qui concernent de hauts responsables, ont été transférés au gouvernement. Toutefois, l’instance ne peut aucunement dévoiler les noms des suspects ni à L’ARP ni aux médias dans la mesure où le règlement intérieur stipule le respect du secret professionnel quelque soit le degré de corruption.»
Chawki Tabib (Président de l’instance de lutte contre la corruption)
«L’etat tunisien s’est réapproprié 128 terres jusqu’aujourd’hui d’une superficie estimée à 68 mille hectares de terrain. La politique de recouvrement des terres appartenant à l’etat est la priorité du moment, quand l’etat reprend ses terres cela signifie que celui qui en usait, jusqu’ici, subit une déchéance du droit d’en disposer mais également que cette personne exerçait un droit de propriété entaché de lacunes contractuelles. L’objectif actuel de l’office des terrains domaniales est d’accélérer au maximum la procédure de recouvrement des terres et de leur trouver un exploitant légal au plus vite pour que ces terres ne perdent pas de leur valeur au fil du temps.»
Béchir Kthiri (Président directeur général à l’office des terres domaniales)
«Oui j’appartiens aux proches d’ennahdha ! Je ne vois pas où est le problème. Il fait partie des partis au pouvoir à ce que je sache. Mon département fait partie des ministères économiques où l’idéologie n’a aucun impact, seule la connaissance de la culture numérique importe pour la gestion de ce ministère.
Par ailleurs, mon objectif est d’arriver à des administrations 100% numériques en supprimant toute forme de paperasse.»
Anouar Maârouf (Ministre des Technologies de la Communication et de l’economie Numérique)
«Le rejet de l’article 30 du projet de loi de finances 2017, relatif à la levée du secret bancaire, est la bonne décision à prendre de la part des députés, il atteste de la vivacité des institutions de l’état. Ennahdha est pour une levée du secret bancaire avec un ordre judiciaire à l’exception des hommes politiques et les hommes d’affaires impliqués en politique et qui sont considérés comme des personnalités publiques. Des garanties doivent être présentées avant de promulguer une loi pareille. Pour autant, nous avons confiance dans les capacités de l’administration fiscale qui nécessite comme l’ensemble des administrations une réforme profonde.»
Abdelkrim Harouni (Président du conseil Choura d’ennahdha)