« C'est du n'importe quoi! »
Les retombées désastreuses consécutives à la chute des verts au purgatoire alors qu'ils avaient toutes les cartes en règle pour clôturer le play-out dans le haut du pavé voire en pôle position, se précipitent à une vitesse vertigineuse. Des accusations fusant de toutes parts avec des déclarations incendiaires faisant porter le chapeau aux différentes parties prenantes de la boite : Entraineur, joueurs, BD, anciens responsables, etc. La réunion du BD tenue lundi a décrété ce qui suit: * Reprise des entrainements mardi sous la houlette de Nabil Tasco et Hassine Ben Sedrine dans le dessein de préparer la demi-finale de samedi contre le CA. *Mise à l'écart des joueurs Larbi Mejri, Mahmoud Laadhibi et Mohamed Khadhari. Contacté, l'ex-président du club Adel Daâdaâ contacté à ce propos nous fit la déclaration suivante:
" Je stigmatise avec force pareilles sanctions vis-à-vis de ces trois joueurs car le moment n'est nullement propice pour une telle mesure aussi radicale. Il aurait mieux valu temporiser, entourer le groupe au moral dans les chaussettes de toute la sollicitude pour bien négocier le match de la coupe chez nous et agir par la suite à froid en se basant sur des preuves réelles suite à une enquête méticuleuse et impartiale .
Au fait pour quelles raisons ont été sanctionnés ces trois joueurs? Passe pour Mohamed Khadhari que les caméras de TV ont filmé torse nu dans le hall essayant de forcer le barrage érigé par les forces de l'ordre. Concernant Larbi Mejri, on lui a fait endosser l’entière responsabilité du but encaissé avec en sus, la suspicion d'avoir " sciemment" précipité la défaite des siens! Quant à Mahmoud Laadhibi, il m'a déclaré de vive voix avoir été châtié pour une raison des plus invraisemblables: Ils l'ont suspendu car il m'avait reproché dans le hall devant tout le monde au coup de sifflet final le fait d'avoir quitté la présidence du club et de l'avoir confié à des responsables nullement expérimentés...
Je veux préciser que depuis belle lurette j'avais réclamé le départ de l'entraineur, dont je ne nie point la compétence, car les résultats ne suivaient plus avec lui et que la recherche du choc psychologique était impérative. Personne n'avait alors adhéré à mes pressantes et non moins itératives requêtes. Je n'ai jamais fui mes responsabilités à l'endroit de mon club, pour preuve et contrairement à d'autres, j'ai été le dernier à quitter le stade en ce triste après-midi du dimanche.
Maintenant que le mal est fait suite à la conjugaisons de plusieurs facteurs, les responsables de ce retentissant fiasco doivent assumer le fruit de leurs innombrables erreurs. C'est à eux de tout mettre en oeuvre pour faire revenir le club en Ligue 1. Non, je ne prendrai pas la présidence du club en dépit des appels pressants émanant ça et là de nos supporters pour le faire "remonter" parmi l’élite". Mohamed Sahbi RAMMAH