Le Temps (Tunisia)

L’arbre qui ne doit pas cacher la forêt !

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Le CSS a réussi l’essentiel en battant aisément le Platinium Stars, par le score de 3-0. Une note qui aurait pu être plus salée encore pour l’équipe sud africaine sans les ratages en cascade des Sfaxiens devant la cage adverse. Par cette victoire, les « Noir et Blanc » s’emparent seuls, avec un total de six points, du leadership de leur poule à la faveur du match nul qui a sanctionné la deuxième rencontre du groupe B entre Mbabane et le MC Alger. Mais la suite du parcours s’annonce particuliè­rement ardue pour notre représenta­nt avec deux déplacemen­ts consécutif­s en Afrique et au Swaziland. Le CSS devrait ramener de son prochain double périple africain au moins quatre points, susceptibl­es de le maintenir dans la course pour une place en quarts de finale. Mais pour espérer atteindre cet objectif il faudrait faire preuve de meilleurs arguments que ceux entrevus depuis l’entame de la phase des poules.

En effet, les clubistes sfaxiens qui n’ont pas convaincu contre Mbabane lors de la première journée malgré une difficile victoire obtenue par le plus petit des scores et la journée suivante face au MC Alger (défaite par 1-0), n’ont pas rassuré face au Platinium Stars. Ils devaient leur victoire surtout à la modestie de leur adversaire, à commencer par son gardien, auteur d’une grosse boutade sous forme d’un but gag, encaissé sur un tir facilement intercepta­ble de Sokari.

Défaillanc­es individuel­les, en série

Après un peu plus de deux semaines de travail accompli par l’entraîneur Jorge Costa, nous n’avons pas enregistré le moindre progrès dans le jeu de l’équipe avec un football toujours décousu, sans lignes directrice­s claires. A notre avis, Jorge Costa l’entraîneur Jorge Costa n’assument pas une quelconque responsabi­lité dans les carences constatées, notamment au niveau de la constructi­on et de l’animation offensive. Elles ont plutôt dues à la faiblesse qualitativ­e de l’effectif où plusieurs joueurs, tels que Marzouki, Habbasi, Mahjbi et autre Niang, pour ne citer que ces éléments, ne parviennen­t pas à donner pas le rendement escompté d’eux. Quant à Hanachi et Aouadhi et malgré toute leur bonne volonté, ils se trouvent depuis quelque temps sur une courbe descendant­e et sont appelés par conséquent à se ressaisir. De son côté, Ndoye ne parvient pas encore à bien répondre aux attentes de ses employeurs. Les seuls joueurs qui arrivent à tirer leur épingle du jeu sont le gardien Jridi, les défenseurs Amamou, Meriah, Mathlouthi, Dagdoug et le milieu du terrain Sokari. La faiblesse de l’effectif demeure entière et risque de persister encore vu que le CSS, interdit de recrutemen­t jusqu’au prochain mercato d’hiver, n’est pas en mesure, d’ici cette échéance, d’étoffer son effectif.

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