Un certain regard…
Une femme médecin aurait refusé, par “pudibonderie”, d’examiner les “bijoux de famille” d’un adolescent de treize-ans, confié à ses soins parce qu’il souffrirait depuis quelques temps de certains maux dans ses parties intimes. Cela se serait passé à l’hôpital d’enfants de Bab-saâdoun si l’on en croit l’information relayée par les réseaux sociaux, qui a fait état de cette affaire, laquelle, si elle était avérée, viendrait prouver, si besoin est, qu’il y a besoin de réviser en toute urgence, la notion du religieux chez certaines personnes, sous nos douces latitudes, lesquelles s’emmêlent, allégrément les pinceaux, dans leur interprétation de la chose religieuse, comme de la morale et de la bienséance. Cela ne prêterait pas à conséquence, si la situation était toute autre, mais puisqu’il s’agirait, ici en l’occurrence, de l’exercice d’un métier, qui serait celui d’un médecin -toujours toutes proportions gardées comme cela va de soi- il y a moyen d’être choqué, et ô combien ulcéré que cela ait pu advenir, si les faits venaient à être vérifiés, car cela s’apparenterait fort à un manquement, impardonnable, et qui ne pourrait en aucun cas honorer la profession. Pudique, chacun l’est à sa manière, -ou pas d’ailleurs-, “bigot”, c’est permis dans la sphère de l’intime s’il en est, mais dans l’exercice quotidien d’un métier-sacerdoce, le regard doit changer, car tout est question de regard en toute chose. La distanciation, et le regard. Ce qui fait toute la différence. Et elle est de taille...