Pour une stratégie de sauvetage du secteur de l’immobilier
La disponibilité des terrains va certainement réduire la flambée des prix et ramener l’incidence foncière à des niveaux abordables. Signalons également que la TVA instituée par la loi de finance 2017, gagne à être supprimé vu ses porters néfastes sur le coût des terrains.
Un des facteurs importants qui contribuent au renchérissement des prix de l’immobilier, demeure le rallongement des délais appliquées aux formalités administratives, allant de l’autorisation de lotissement jusqu’au recollement en passant par le permis de bâtir, le permis d’occuper et des différents branchements avec STEG, SONEDE , ONAS et télécom..
Toutes les administrations et les services publics ont connu après 2011 une forte dégradation de leurs prestations. Le retard d’exécution qui découle de cette absence de réactivité à une incidence financière désastreuse sur les entreprises de promotion immobilière. Résultat : retard dans le démarrage du processus de commercialisation et de remboursement des prêts bancaires et partant des coûts supplémentaire qui chargent d’avantage le prix de vente des immeubles
L’APIC a depuis 2 ans préconisé l’institution d’un guichet unique au sein de chaque gouvernorat, pour faciliter l’obtention des différents types d’autorisations et réduire les délais des prestations des différents fournisseurs publiques (STEG, SONEDE…..) mais en vain, rien n’a été encore envisagé dans ce sens.
Le dispositif institué par l’etat de l’indépendance pour promouvoir l’habitat social est essoufflé, la SNIT qui construisait prés de 10000 logements sociaux par an, n’a construit ces dernières années que quelques centaines. Les promoteurs immobiliers privés qui étaient attirés par ce type de logement, vu les avantages fiscaux accordés par les pouvoirs publics, ne sont plus aujourd’hui intéressés par ce créneau qui a été pratiquement abandonné par tout le monde vu que les avantages ont été vidés progressivement de leur contenu.
Le FOPROLOS qui collectait chaque année des centaines de millions de dinars de cotisations des salariés et dont le solde a atteint à fin 2013 650million de dinars* a vu ses utilisations baisser à ses plus bas niveaux ces 4 dernières années :