Révision du procès à la grande joie d’un condamné à perpétuité

Lorsqu’il y a des éléments nouveaux qui sont découverts pour la première fois et qui n’ont pas été évoqué au cours de la procédure à quelque degré de justice qu’il s’agisse, le plus diligent parmi les parties au procès peut demander sur cette base, une réouverture du dossier. C’est le cas par exemple qu’un accusé impliqué et condamné à tort.

Dans la présente affaire un jeune homme a été inculpé d’homicide volontaire et condamné à perpétuité, alors qu’il n’y était pour rien dans le meurtre en question. L’affaire remonte au mois de septembre 2003, lorsque Maher Manaï le jeune homme concerné, avait découvert une scène de meurtre. Il avait été inculpé pour ce chef d’accusation sans qu’il n’ait pu prouver sa culpabilité. Il avait, dans un premier temps, été condamné à mort puis sa peine fut commuée à la perpétuité bien qu’une tierce personne avait avoué avoir commis ce crime. Eléments nouveaux Le ministère de la Justice a fait savoir que le dossier de Maher Manaï a été ré-ouvert, répondant ainsi favorablement à la demande de la partie civile. Cette réouverture indique qu’un nouvel élément a été introduit dans le dossier. Fort heureusement pour lui, car il aurait pu moisir en prison sans la découverte du nouvel élément qui est de nature à l’innocenter et à le blanchir. Comme quoi il ne faut jamais perdre espoir en la justice qui finit par triompher d’une façon ou d’une autre.