Unanimité autour du report des municipales
Un collectif de partis politiques du courant démocratique moderniste a insisté, hier, lors d'un point de presse, à Tunis, sur la nécessité de remplir, au préalable, certaines conditions constitutionnelles avant la tenue des élections municipales, le 17 décembre 2017, à savoir l'adoption du Code des collectivités locales, le pourvoi de la vacance au sein de l'instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), l'installation des Chambres régionales du Tribunal administratif et la mise en place des mesures nécessaires garantissant la neutralité de l'administration. Il s'agit du parti Afek Tounès, du parti Machrouâ Tounès (Projet de Tunisie), du parti Al Massar, du parti républicain, du parti de la patrie unifié, du parti Al badil ettounsi et du parti de l'action patriotique et démocrate. Ils ont tous demandé au président de la République, en tant que garant de la Constitution, de constater et de prendre acte que ces conditions ne sont pas remplies avant la signature du décret convoquant le corps électoral aux élections municipales.
Un collectif de partis politiques du courant démocratique moderniste a insisté, hier, lors d’un point de presse, à Tunis, sur la nécessité de remplir, au préalable, certaines conditions constitutionnelles avant la tenue des élections municipales, le 17 décembre 2017, à savoir l’adoption du Code des collectivités locales, le pourvoi de la vacance au sein de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), l’installation des Chambres régionales du Tribunal administratif et la mise en place des mesures nécessaires garantissant la neutralité de l’administration. Il s’agit du parti Afek Tounès, du parti Machrouâ Tounès (Projet de Tunisie), du parti Al Massar, du parti républicain, du parti de la patrie unifié, du parti Al badil ettounsi et du parti de l’action patriotique et démocrate. Ils ont tous demandé au président de la République, en tant que garant de la Constitution, de constater et de prendre acte que ces conditions ne sont pas remplies avant la signature du décret convoquant le corps électoral aux élections municipales.
Assistaient à la rencontre les secrétaires généraux de ces partis tandis que des représentants parlant en leur nom ont exposé les raisons les ayant déterminé à adopter cette position commune. Lecture a été donnée, à cette occasion, à la déclaration commune publiée et signée par ces partis, à ce sujet, et dans laquelle ils expriment, en conclusion, leur disposition à convenir avec les autres composantes nationales d’une nouvelle date plus appropriée pour l’organisation des élections municipales dans les meilleurs délais après la satisfaction des conditions constitutionnelles signalées, dans la mesure où la satisfaction de ces conditions avant le 17 décembre est matériellement très difficile. Quoique la déclaration commune ne mentionne aucune date en particulier, quelques intervenants ont évoqué la date du 18 mars 2018. Le représentant du parti Al badil ettounsi, Mohamed Ali Toumi, a indiqué que les partis signataires de la déclaration ne prônent pas le report mais demandent que les conditions constitutionnelles signalées soient remplies, sans quoi les élections municipales seraient des élections de pure forme, sous le régime de la loi actuelle portant organisation des municipalités, savoir la loi numéro 33 de l’année 1975 qui permet, entre autres, au gouverneur de la région ou au ministre de l’intérieur, deux fonctionnaires nommés, de dissoudre un conseil municipal élu. Il a ajouté que nous n’avons pas de problème avec la date décidée, en ce qui concerne la disponibilité et la capacité de participer aux élections, mais il s’agit de l’intérêt de la Tunisie et du souci de faire en sorte que les élections municipales soient au niveau des élections organisées par la Tunisie après la révolution, concernant leur intégrité et leur crédibilité. La représentante du parti Al Machrouâ, Walfa Belaid, a noté que 11 sur les 13 partis politiques signataires de la charte de Carthage avaient émis des réserves à propos de l’organisation des élections municipales le 17 décembre 2017, lors des consultations avec L’ISIE, et ce pour les mêmes raisons.