De derrière les fagots…
Une bonne soupe dans une vieille marmite. Elle aura pris le temps de mijoter doucement, lentement mais sûrement, pour que les légumes soient cuits à point, sans que l’ustensile en fonte, pure et dure, ne s’attaque, pernicieusement et violemment à la nourriture. Elle n’en sera que plus ragoûtante. Mais il n’est pas sûr, par contre, que le mets soit assez délectable pour tous ceux qui pensent encore aujourd’hui, plus que jamais visiblement, que les carottes sont cuites, et qu’il faudra jeter l’éponge. Un peu, beaucoup, passionnément… Non, il n’y aura pas de repli de Daech sur la Tunisie après sa déconfiture annoncée au Levant, et sa débâcle amorcée en Libye. Il y aura, comme il y en a eu d’ailleurs, des tentatives qui seront avortées, et des coups d’essai qui ne passeront pas coups de maîtres, parce le terreau n’est pas favorable, et que la greffe n’a pas pris. Et qu’elle ne risque pas de prendre. Mais il n’y aura pas de repli à proprement parler parce que les « Daechiens », contrairement à toutes les analyses qui donnent la Tunisie pour perdue et déjà à vendre, n’ont pas accès aux codes requis pour pouvoir y installer leurs pénates, en toute tranquillité, pour y perpétuer leurs sales besognes. Le pays aurait grossi les rangs de l’hydre abominable, par l’apport de quelque 6000 tunisiens qui auraient rejoints le drapeau obscur, un peu partout sur ses lignes de front ? Eux-mêmes décimés, et aujourd’hui éparpillés, et cherchant à rejoindre le sol natal pour y installer leurs assises, en s’appuyant sur ces fameuses « cellules » dites dormantes, qui ne dormiraient en réalité que de moitié ? Que celui qui a entrepris ces calculs ingénieux révise ses classiques. A l’aune d’une autre réalité : celle du terrain. Elle dément formellement tous ses pronostics. Le reste relève du « foutage de gueule ». Pas intéressé pour un sou…