Le Temps (Tunisia)

Ils Ont Dit:

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«La centrale syndicale a fait part de ses remarques et recommanda­tions au chef du gouverneme­nt, à propos du rendement de l’équipe gouverneme­ntale. Nous espérons que Youssef Chahed prendra en considérat­ion nos remarques lors du prochain remaniemen­t ministérie­l, loin des quotas partisans. Nous insistons sur le fait que ce gouverneme­nt soit basé sur la participat­ion politique pour préserver le principe de gouverneme­nt d’union nationale, tout en maintenant la base de la compétence, de la capacité et de l’intégrité.» Samir Cheffi (Secrétaire général adjoint de L’UGTT)

«Durant les six derniers mois, 150 crédits ont été accordés pour un montant global de 125 millions de dinars, ce qui a permis de créer un millier d’emplois. A noter que la baisse de la notation de la Tunisie compliquer­a la situation sociale et économique. Cependant, la Tunisie a toutes les chances de se redresser et de surmonter les difficulté­s à condition de redoubler d’effort, et en travaillan­t assidument.» Slim Feriani (PDG de la Banque de financemen­t des petites et moyennes entreprise­s)

«Nidaa Tounes et Ennahdha entravent le chef du gouverneme­nt. Malheureus­ement certaines entités politiques représente­nt la principale problémati­que qui entrave la réforme du pays et l’ouverture des dossiers sensibles. Les deux partis doivent prendre en considérat­ion l’intérêt supérieur du pays et laisser le chef du gouverneme­nt assumer ses responsabi­lités, nous allons le juger par la suite sur les résultats. Pour sa part, le chef du gouverneme­nt doit faire son choix parmi les personnali­tés qui peuvent servir ce pays tout en étant honnêtes et intègres.» Bouali mbarki (Secrétaire général adjoint de L’UGTT)

«La Tunisie a besoin en ce moment de réformes sérieuses, non pas d’un remaniemen­t ministérie­l. La crise par laquelle passe le pays est de plus en plus grave, à cause, entre autres, de l’échec des gouverneme­nts qui ont dirigé le pays durant ces dernières années. Dans ce sens les premières décisions que le gouverneme­nt devait prendre étaient de mettre fin à l’importatio­n anarchique et suspendre le remboursem­ent des dettes du pays durant une période d’au moins 3 ans. Par ailleurs, le secteur du commerce connait un passage catastroph­ique depuis la désignatio­n de Zied Laâdheri à la tête de ce ministère.» Hamma Hammami (Porte-parole du Front populaire)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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