Bruits et chuchotements
Candidatures ouvertes pour la 19ème édition des Journées théâtrales de Carthage
Les candidatures pour la compétition officielle et les sections parallèles de la 19ème édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) sont désormais ouvertes aux structures et troupes professionnelles théâtrales tunisiennes, arabes et africaines, annonce le comité d’organisation des JTC. Selon un communiqué rendu public mercredi par la direction de cette manifestation arabe et africaine, prévues du 08 au 16 décembre 2017, la première représentation de chacun des spectacles proposés doit obligatoirement avoir eu lieu après la clôture de l’édition 2016 des JTC.
Les conditions de participation relatives à l'auteur, au réalisateur, aux comédiens et aux techniciens sont disponibles sur le site du festival, sachant que les candidats peuvent adressés leurs dossiers après avoir rempli le formulaire de participation à partir du site du festival www.jtc.tn
La date limite pour l'envoi des candidatures est fixée au 16 octobre et les dossiers de candidature peuvent être adressés par mail à l'adresse électronique suivante: contact@jtc.tn ou par voie postale l’adresse au: 16 bis rue de l’autriche, le Belvédère, 1002 Tunis - Tunisie.
Les participations approuvées seront prises en charge par la direction des JTC, en termes d’hébergement et de transport interne, précise le communiqué. Des sanctions seront prises contre les contrevenants parmi les exploitants des oeuvres musicales, dramatiques et littéraires L’organisme tunisien des Droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) appelle tous les exploitants des oeuvres musicales, dramatiques et littéraires à "respecter les droits moraux et patrimoniaux des auteurs", précisant que des sanctions pénales seront prises contre les contrevenants, également passibles de dédommagement des préjudices matériels et moraux occasionnés aux auteurs. Dans un communiqué rendu public mercredi, L’OTDAV rappelle que les sanctions infligées seraient appliquées conformément aux dispositions de la loi relative à la propriété littéraire et artistique et des cahiers des charges relatifs à l’exercice des professions culturelles, avec la possibilité d’ordonner la cession d’activité où l’infraction a été enregistrée.
Afin d'éviter les sanctions, les exploitants des oeuvres musicales, dramatiques et littéraires sont tenus de demander l’autorisation préalable de L’OTDAV, relative au droit d’auteur, et de payer les droits dus aux auteurs tunisiens et étrangers, précise-t-on de même source.
L'organisme s'adresse aussi aux propriétaires des établissements accueillant les spectacles vivants ou les représentations et qui sont tenus d’exiger aux organisateurs, intermédiaires et entrepreneurs concernés, la présentation de l’autorisation préalable au titre des droits d’auteurs, pour éviter toute responsabilité solidaire avec les contrevenants principaux pour la réparation du préjudice inhérent à l’exploitation illégale des oeuvres. L'OTDAV souligne que les agents habilités par le ministère des Affaires culturelles et assermentés ainsi que d’autres corps, disposent des prérogatives légales d’établir des constats aux infractions concernant les droits de la propriété littéraire et artistique et de dresser les procès verbaux contre les contrevenants, en vue de les transmettre au tribunal compétent. Voici la liste complète des exploitants mentionnés par L'OTDAV: - Les chaines de radios et de télévision - Les organismes publics et privés exploitants des oeuvres protégées (musique d’attente,...) - Les Fédération Tunisienne de l’hôtellerie - Les fournisseurs d’accès à internet - Les entreprises exploitant des services liés au téléchargement par internet, des oeuvres musicales, dramatiques et littéraires - Les grands espaces commerciaux - Les salles de cinéma et les locaux de diffusion audiovisuelle - Les clubs vidéo - Les entreprises utilisant des boites vocales - Les entreprises exploitant des oeuvres protégées accompagnées d'un site web - Les producteurs des supports audio et audiovisuels - Les producteurs des spots publicitaires - Les compagnies aériennes - Les moyens de transports routiers - Les entreprises de transport public - Les moyens de transports maritimes - Les louages et taxis - Les auto-écoles (Logiciels) - Les espaces sportifs - L’espace de la foire - Le cirque - Les organisateurs, intermédiaires et entrepreneurs de spectacles vivants ou représentations et aux propriétaires des établissements concernés - Les organisateurs des événements artistiques et des festivals - Les restaurants - Les cafés toutes catégories confondues Des diplômés des beaux arts en stage de formation artistique et muséale Un programme de formation couvrant des secteurs comme la médiation culturelle et muséale, la scénographie et la numérisation des contenus artistiques, se tient les 6, 7 et 8 septembre, au Centre national pour la formation des éducateurs à Carthage, en prévision de la création du Musée National d'art Moderne et Contemporain qu’abritera la Cité de la Culture.
Ce cycle de formation qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour l'ouverture de la Cité de la Culture en 2018, est organisé au profit d'un groupe de diplômés des beaux arts ayant soumis leurs candidatures à l'unité de Gestion par Objectifs (UGPO), une structure créée en 2008 au sein du ministère des Affaires Culturelles, pour repenser la création artistique, avec pour mission de cogiter, planifier et donner forme aux nouvelles structures culturelles de la Cité de la Culture en vue de préparer l’exploitation de ses futurs espaces. Au démarrage de la formation qui réunit des formateurs de Tunisie, de France, du Liban et d'autriche, Mohamed Hedi Jouini, directeur général de L'UGPO a présenté les nouvelles orientations culturelles en Tunisie en prévision de l'ouverture de la Cité de la Culture en 2018 où seront logés les pôles culturels du pays, dans les différentes disciplines artistiques dont le cinéma, les arts plastiques, la danse et autres. Pour Sami Ben Amer, conseiller auprès du ministre des Affaires culturelles chargé de la préparation du Musée National d'art Moderne et Contemporain, ce cycle de formation constitue l’étape édifiante du musée d’art. Cet académicien et plasticien a estimé que les spécialités ciblées par cette formation nécessitent un effort supplémentaire quant à leur application, tout en oeuvrant à s'inspirer de l'expérience des autres pays dans ce genre de professions nouvellement créées en Tunisie.
Il a parlé d'un programme de formation interactif et évaluatif pour les stagiaires diplômés des Instituts des beaux-arts, au terme de laquelle près de 25 membres seront retenus pour être recrutés au nouveau Musée National d'art Moderne et Contemporain. Rabaa Jdidi, chargée de la direction des Beaux-arts au ministère des Affaires Culturelles, a annoncé que son département a entamé, mardi, le transfert d'une partie du patrimoine artistique,- avec un nombre total d'oeuvres estimé à 12147 tableaux et pièces d'art, au siège du Musée National d'art Moderne et Contemporain qui sera opérationnel à partir du 6 octobre prochain. Le ministre des Affaires Culturelles, Mohamed Zine El Abidine, a souligné l'importance de ce séminaire de formation qui s'inscrit, a-t-il rappelé, dans le cadre d'un cycle de formation dans les différentes spécialités culturelles, artistiques et techniques et toutes les composantes essentielles de la Cité de la Culture. La première tranche de la Cité de la Culture qui sera fin prête au mois d’octobre 2017, s’étend sur une surface couverte de 49000 m². Elle comprend un opéra (1800 places), un auditorium (700 places), une salle de théâtre pour répétition (400 places) et 77 studios de production dans les domaines de la musique, du 4ème art et de la danse, ainsi qu’une médiathèque, des salles de cinéma, des espaces commerciaux et une tour de 600 mètres.
Le coût de la première tranche du projet de la cité, financé par l’etat, s’élève à 76,3 millions de dinars et la deuxième partie sera réalisée sur une surface de 2,2 hectares moyennant une enveloppe de 70 millions de dinars.