Sous le signe de l’expression libre de la jeunesse
La troisième édition du festival international d’art féministe de Tunis « Chouftouhonna » qu’on traduirait par « Je les ai vues » ou « Vous les avez vues », a démarré solennellement avant-hier en fin d’après-midi et en plein air, avec un léger retard, au siège du Théâtre national tunisien, à Halfaouine. Ce dernier accueille cet événement. Et en présence d’un public nombreux et majoritairement jeune qui a bravé la pluie battante pour être au rendez-vous, la musique et la chanson annonçaient la couleur avec la chanteuse allemande et son groupe « Jamila and The Others Heroes », venus directement de Berlin. Cette grande fête dédiée aux artistes créatrices femmes du monde entier qui s’activent dans toutes les formes d’expression artistique et artisanales, occupe plusieurs espaces et autres salles du TNT. Si bien que les projections de courts-métrages marocain, libanais, tunisien, français, canadien et suédois, avaient déjà démarré le même jour en début d’après-midi à la salle Aly Ben Ayed. Le matin, vers onze heures, avait débuté à la salle Habiba Msika l’atelier de danse Voguing, en compagnie d’ari De B, de France.
La troisième édition du festival international d’art féministe de Tunis « Chouftouhonna » qu’on traduirait par « Je les ai vues » ou « Vous les avez vues », a démarré solennellement avant-hier en fin d’après-midi et en plein air, avec un léger retard, au siège du Théâtre national tunisien, à Halfaouine. Ce dernier accueille cet événement. Et en présence d’un public nombreux et majoritairement jeune qui a bravé la pluie battante pour être au rendezvous, la musique et la chanson annonçaient la couleur avec la chanteuse allemande et son groupe « Jamila and The Others Heroes », venus directement de Berlin.
Cette grande fête dédiée aux artistes créatrices femmes du monde entier qui s’activent dans toutes les formes d’expression artistique et artisanales, occupe plusieurs espaces et autres salles du TNT. Si bien que les projections de courts-métrages marocain, libanais, tunisien, français, canadien et suédois, avaient déjà démarré le même jour en début d’après-midi à la salle Aly Ben Ayed. Le matin, vers onze heures, avait débuté à la salle Habiba Msika l’atelier de danse Voguing, en compagnie d’ari De B, de France. Un autre atelier, celui du football féminin, avait également commencé le matin au Parc Chill sous la direction de l’allemande Jamie Zulauf. Et c’est dans la cour du TNT que le spectacle d’ouverture a commencé sur une grande scène couverte. Debout, assis à même le sol (gazon artificiel), sur des chaises ou des chaises longues, les spectateurs étaient invités par l’artiste allemande à s’approcher encore plus de la scène pour pouvoir danser et faire la fête. Ce dernier ne se fit pas prier et jouait à cache-cache avec la pluie qui avait fait semblant de s’arrêter. Il fallait donc s’abriter sous un abri installé, ou sous les petits préaux. Le groupe « Jamila and The Others Heroes » était sous des couleurs orientales aussi bien au niveau des accoutrements que de la musique arabe métissée avec celle occidentale. Du soft Pop oriental. Jamila, avec sa longue robe verte, exécutait des petits pas de danse et entamait avec « El bint echalabiya », un air rendu célèbre par la voix de la grande chanteuse libanaise Fairouz. L’ambiance était amicale et joyeuse pour ce concert d’ouverture de « Chouftouhonna », une manifestation ouverte à tous et qui met en relief les expressions artistiques féminines d’ici et d’ailleurs.