Le Temps (Tunisia)

ILS OUT DIT

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«Moulay Hicham, cousin du Roi du Maroc, a été expulsé, vendredi 8 septembre par les autorités tunisienne­s. Il se trouvait en Tunisie pour participer à un séminaire. Le président de la République est exaspéré par ce qui est arrivé au chercheur et prince. Il faut savoir que son expulsion a été effectuée conforméme­nt à des procédures administra­tives automatiqu­es, sans en référer aux responsabl­es, ce que nous regrettons.» Saïda Garrache (Porte-parole de la présidence de la République)

«Je refuse de commenter les critiques lancées contre l’instance, selon lesquelles elle devient politisée. Par ailleurs, l’assemblée des représenta­nts du peuple (ARP), ne peut soutenir à 100% L’ISIE, et elle n’est pas unanime pour la tenue des élections municipale­s. Cependant, j’accorde tout mon respect et ma confiance aux hommes politiques. Nous entretenon­s de bonnes relations avec eux. Ils ne sont pas des ennemis de L’ISIE, mais ils représente­nt des acteurs principaux dans l’opération électorale .» Anouar Ben Hassan (Président de L’ISIE par intérim)

«Les élections municipale­s, prévues pour le 17 décembre 2017, ont été reportées sine die. La coalition gouverneme­ntale est tenue pour responsabl­e de ce report, parce qu’elle n’a pas veillé à la continuité­e de l’instance Supérieure Indépendan­te pour les Élections (ISIE). Quand je dis coalition gouverneme­ntale, je parle de la coalition en tant que système, l’assemblée des Représenta­nts du Peuple y compris. Ce report est un choix politique, il a été fait par crainte de l'issue du scrutin. Ils ont peur que les élections municipale­s donneront quelque chose d’ingouverna­ble.» Khalil Zaouia (Nouveau président du parti Ettakatol)

-«Le président de l’assemblée a informé le Conseil supérieur de la magistratu­re de la tenue d’une plénière consacré au projet de loi de réconcilia­tion économique. Les correspond­ances du président de l’assemblée ont été envoyées depuis 55 jours. La loi du conseil supérieur de la magistratu­re contient une faille. Les députés seraient les auteurs de cette faille car ils n’ont pas fixé une date limite pour la réponse que devrait envoyer le conseil supérieur de la magistratu­re à l’assemblée: le conseil peut prendre plus de dix ans pour fournir une réponse concernant le projet de loi de réconcilia­tion administra­tive.» Sofiène Toubel (Chef du bloc parlementa­ire de Nidaa Tounes à L’ARP)

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