Une question de justice et d’équité
Wassim Ben Yedder, on y pense certes, mais…
Al’approche du match contre la Libye et qui ne devrait pas entraver normalement les démarches réussies jusque-là par L’EN pour se qualifier au Mondial 2018, certains joueurs tunisiens évoluant à l’étranger n’ont pas manqué ces derniers jours, de manifester leur désir de renforcer les rangs de la sélection nationale. Ironie du sort, ces mêmes joueurs, il n’y a pas si longtemps, ont refusé la proposition de porter le maillot national ou même d’en parler.
Ayant la double nationalité, ils avaient l’ambition de faire partie de la sélection de leurs pays adoptifs. Seulement, leurs chances d’exaucer ce rêve, sont devenues néant.
A partir de là, ils se sont rabattus sur l’equipe de Tunisie, dans l’espoir de l’accompagner en Russie. Cet épisode nous rappelle le jeu « combiné » entre Sabri Lamouchi et certaines personnes influentes pour qu’il ne participe à aucun match de L’E.N qui préparait le Mondial de ‘98’ Cette « comédie » a leurré l’opinion publique, puisque Lamouchi avait accepté d’être remplaçant pour un match, sans même jouer une minute. Le joueur en question, avait un grand espoir de faire partie de l’equipe de France. Il a été même convoqué pour un stage, avant d’être écart par Aimé Jacquet. De ce fait, la frustration du joueur a été énorme, ayant été, il est vrai, privé de la plus prestigieuse compétition dans le monde.
Normalement, la priorité dans le choix définitif de la liste, devra être accordée à ceux qui se sont sacrifiés pour honorer le maillot national, durant le parcours des éliminatoires, ceux qui ont sué pour honorer le prestige de notre football. Car, avant tout, c’est une question de justice et d’équité. Ceux qui, dans un premier temps, ont décliné la proposition d’appartenir à l’equipe de Tunisie, n’ont cherché que leurs propres intérêts. Après coup, leur volte-face ne doit pas leurrer les responsables chargés de L’E.N, car le risque sera énorme et les conséquences pourraient être fâcheuses sur l’ambiance du groupe et celle des vestiaires. En effet, si on tombe dans ce « piège », on aura donné un mauvais exemple aux jeunes joueurs autochtones et les vider de toute ambition ou motivation de faire partie, un jour de l’ossature de L’E.N. A méditer…