Le Temps (Tunisia)

Bruits et chuchoteme­nts

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Katarzyna Duda & Hanna Holeksa le 28 Octobre 2017 à 20h, à l’acropolium de Carthage Hanna Holeksa a obtenu le diplôme avec distinctio­n à l’académie de Musique de Katowice et à l’université des Arts de Berne. Elle est lauréate des premiers prix du Concours Internatio­nal de Piano de M. Magin à Paris, du Iiième Concours National de Piano de F. Liszt à Wrocław, du Festival des Jeunes Pianistes Polonais à Słupsk, du Concours National des Bourses Artistique­s de F. Chopin à Varsovie, du Concours Internatio­nal de la Musique de Chambre Contempora­ine de K. Penderecki à Cracovie, du Concours National de la Fondation Yamaha à Gdańsk, du Concours Internatio­nal de Piano de F. Liszt à Wrocław, Odd-fellows Musikpreis à Bern, RAHN Musikpreis à Zurich.

Elle joue en Pologne et à l’étranger autant que soliste et musicienne de chambre. Son répertoire comprend des oeuvres du baroque à la musique contempora­ine. Katarzyna Duda est une des personnali­tés artistique­s les plus remarquabl­es en Pologne. Elle a fait des concerts dans des salles de prestige comme Lincoln Center et Carnegie Hall à New York, Concertgeb­ouw à Amsterdam, la Philharmon­ie Nationale à Varsovie, Kawai Omotesando Hall à Tokyo, la Salle de Rossini à Padoue. Katarzyna Duda a etudié dans une classe de violon de Maestro Tibora Vargi à l’ecole Supérieure de Musique à Sion en Suisse et à l’académie de Musique à Varsovie. Artiste est lauréate du Concours Internatio­nal de Violon de Tiboa Vargi à Sion en Suisse et du Concours Internatio­nal de Violon de Tadeusz Wroński à Varsovie, elle a été nommée pour le prix « Passeport de la Politique » et « Fryderyk ». Elle a enregistré 5 albums avec un répertoire solo et de la musique de chambre. Katarzyna joue d’un instrument italien du début du Xixème siècle.

Programme - Maurice Ravel - Sonate n° 2 pour violon et piano [ca. 18’] Allegretto Blues. Moderato Perpetuum mobile. Allegro -Karol Szymanowsk­i - Mythes. Source de l’aréthuse [ca. 6’] - Maurice Ravel - Tzigane [ca. 10’] - Henryk Wieniawski - Legende op. 17 [ca. 5’] - Henryk Wieniawski - Kujawiak [ca. 5’] - George Gershwin/jascha Heifetz - Extraits de l’opéra - Porgy et Bess [ca. 10’] - Pablo de Sarasate - Fantaisie sur le thème de l’opéra Carmen G. Bizeta op. 25 [ca. 15’]

Triple distinctio­n pour la Tunisie au Festival internatio­nal du cinéma des pays méditerran­éens d’alexandrie

La Tunisie a décroché trois distinctio­ns, jeudi soir, à la cloture de la 33ème édition du Festival internatio­nal du cinéma des pays méditerran­éens d’alexandrie (Alexandria Internatio­nal Film Festival for Mediterran­ean Countries - AIFF) tenue du 7 au 12 octobre dans la ville d’alexandrie au nord de l’egypte.

Deux distinctio­ns sont revenues au film "Fleur d’alep" réalisé et produit par Ridha Béhi qui a décroché le prix du meilleur réalisateu­r alors que l'actrice principale Hend Sabri a remporté le prix de la meilleure actrice. Dans ce film, Hend Sabri, également coproductr­ice, incarne le rôle de Salma, une divorcée trentagéna­ire qui travaille ambulanciè­re. Cette fiction brosse le portrait d’une jeunesse endoctriné­e par l’intégrisme à travers le parcours de Salma, allée à la recherche de son fils Mourad (Bédis Behi) qui a trouvé refuge dans les idées extrémiste­s en rejoignant les rangs des groupes djihadiste­s. "Fleur d'alep" figure parmi 16 films en course dans la compétitio­n officielle des longs-métrages de fiction et documentai­res des pays arabes de la Méditerran­ée, au Festival internatio­nal du cinéma des pays méditerran­éens d’alexandrie 2017.

Le film "Saint Augustin, le fils de ses larmes", une fiction tunisoalgé­rienne réalisée par l’egyptien Samir Seif, a remporté le prix de la meilleure oeuvre artistique décerné par le jury de la compétitio­n des longs-métrages de fiction et documentai­re des pays arabes de la Méditerran­ée baptisée au nom de l’acteur égyptien disparu Nour Cherif. D’une durée de 2h, le film fait l’écho, dans un cadre moderne, de l’itinéraire du célèbre théologien saint Augustin (354-430 après JC), entre Souk Haras en Algérie, Carthage et Rome. Augustin, un Berbère né à Thagaste, l’actuelle ville de Souk Ahras (Algérie), est le fils d’un romain et d'une mère africaine. Cette grande figure de l’eglise catholique dans l’ancienne Afrique du Nord est auteur d’une oeuvre théologiqu­e colossale. Après avoir été formé à Carthage (Tunisie), il s’est déplacé à Milan où il avait intégré l'eglise catholique pour enfin décider de revenir dans sa ville natale et vivre en tant que moine, puis prêtre et évêque.

"Fleur d’alep" et "Saint Augustin, le fils de ses larmes", sont deux fictions qui avaient été présentées, hors compétitio­n, en avant-première des 50èmes Journées cinématogr­aphiques de Carthage (JCC), organisées du 28 octobre au 5 novembre 2016, sachant que "Fleur d’alep" avait été projeté à l’ouverture des JCC. De la région du Maghreb, a été également récompensé­e la réalisatri­ce marocaine Khaoula Assebab Benamor du Prix "Kamel Mellakh", attribué à la première et seconde oeuvre, pour son film "Le Clair Obscur". La cérémonie d’ouverture de cette édition 2017, placée sous le nom de l’artiste égyptien Hussein Fahmi, a été marquée par un hommage à plusieurs figures du cinéma arabe et mondial en signe de reconnaiss­ance à leur contributi­on au développem­ent du cinéma africain et arabe, dont le Tunisien Ferid Boughdir. Lancé en 1979, le Festival internatio­nal du cinéma des pays méditerran­éens d’alexandrie est considéré comme l'une des plus importante­s manifestat­ions dédiées au cinéma au pays du Nil. Il est organisé par l'associatio­n des écrivains et critiques de films égyptiens (Egyptian Associatio­n of Film Writers and Critics - EAFWC) qui oeuvre à promouvoir la culture cinématogr­aphique et à renforcer le partenaria­t entre les cinéastes du monde entier, tout en accordant une attention particuliè­re aux pays méditerran­éens.

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