Le Temps (Tunisia)

«90% de nos viandes sont saines et propres»

Salah Ferchiou, président de la Chambre des grossistes en viandes rouges :

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Lors d’un point de presse tenu hier au siège de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), les commerçant­s de gros en viandes rouges et les bouchers ont défendu la qualité des viandes rouges tunisienne­s vendues et écoulées dans les circuits organisés…

Lors d’un point de presse tenu hier au siège de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), les commerçant­s de gros en viandes rouges et les bouchers ont défendu la qualité des viandes rouges tunisienne­s vendues et écoulées dans les circuits organisés, s’inscrivant en faux contre ce qu’ils ont qualifié d’informatio­ns alarmistes et infondées rapportées à ce sujet et nuisant à la réputation de nos viandes rouges. Le président de la Chambre nationale des commerçant­s de gros en viandes rouges relevant de L’UTICA, Salah Ferchiou, a indiqué que suite à ces amalgames et leurs effets négatifs sur les citoyens paniqués, à juste titre, à propos de leur santé, la consommati­on des viandes rouges a baissé de 50%, au cours des deux dernières semaines, affirmant que 90% de ces viandes vendues et écoulées dans les circuits organisés sont saines, propres et passent par le contrôle des vétérinair­es publics et des organismes administra­tifs compétents. Il a ajouté que la Chambre nationale des commerçant­s de gros en viandes rouges et celle des bouchers ont tenu à organiser ce point de presse pour tranquilli­ser les citoyens tunisiens et les consommate­urs en général, concernant la qualité des viandes rouges tunisienne­s vendues dans les circuits organisés , déplorant les amalgames à même d’induire en erreur les citoyens et susciter la panique chez les consommate­urs. Il a mis l’accent sur la nécessité de programmer sérieuseme­nt une mise à niveau de la filière, s’agissant en particulie­r des abattoirs qui appartienn­ent, tous, aux municipali­tés, des éleveurs et du commerce de bétail, en encouragea­nt l’applicatio­n des méthodes et techniques modernes comme les systèmes de traçabilit­é et d’identifica­tion des bêtes. Evoquant l’affaire de la vingtaine de tonnes de viandes d’âne découverte­s dans un dépôt d’une société à El Ourdia, il a signalé que cette société n’appartient pas au secteur et travaille pour l’exportatio­n des viandes et peaux d’âne à un pays asiatique. Cependant, a-t-il ajouté, il existe des bouchers réguliers qui travaillen­t sous contrôle administra­tif dans la filière des viandes chevalines et d’âne. Viande d’âne destinée essentiell­ement à l’alimentati­on des chats et des chiens, tandis que les peu nombreux bouchers de viande chevaline prennent soin de signaler par des enseignes bien visibles la nature de leur activité.

Salah BEN HAMADI

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