Le Temps (Tunisia)

Un élan freiné par une crise financière !

- Ameur KERKENNI

A force de persévéran­ce et de labeur accompli sur la base d’un plan de travail minutieuse­ment élaboré par les responsabl­es du club minier, celui-ci a pu patiemment gravir les échelons et franchir les paliers. Au point que L’ES Metlaoui, d’un club dont les ambitions se limitaient dans les années ayant succédé à son accession parmi l’élite à y assurer son maintien est devenu progressiv­ement l’équipe épouvantai­l pour les toutes les équipes de la Ligue, notamment pour les quatre grosses cylindrées du championna­t. Sans faire de bruit les étoilés du sud ont réussi à se positionne­r au terme des deux précédents exercices à une confortabl­e place au milieu du tableau pas si loin des équipes de tête et plus précisémen­t à la 6ème et 5ème places.

Cette saison ils sont bien partis pour accomplir une excellente saison parvenant à glaner trois victoires et un match nul au cours de leurs quatre premières sorties, pour occuper ainsi la 3ème place au tableau, à deux points seulement des deux équipes de tête, L’EST et L’ESS. Malheureus­ement, la marche de L’ESM vient d’être inopinémen­t perturbée par la grève subite des joueurs pour des raisons de salaires impayés. L’équipe jusque là sereine et imperturba­ble, allait encaisser de plein fouet les ondes de choc du mouvement protestata­ire de la presque totalité de son effectif. Elle concéda en effet une lourde défaite par (1-5) face à L’AS Gabés. Pareille déroute ne lui est pas arrivée depuis belle lurette.

Fortement contrarié par cette crise qui menace de saborder son travail, l’entraîneur Ghazi Ghraïri qui veille depuis la précédente intersaiso­n aux destinées techniques de l’équipe lors de la précédente intersaiso­n, menace, croyons-nous savoir, de démissionn­er si la crise qui secoue l’équipe n’est pas résorbée dans les plus brefs délais. Le club a grandement besoin de la sollicitud­e de ses enfants La situation, comme on le constate n’est pas reluisante et l’on espère un proche dénouement de cette crise qui n’a que trop duré. Toutes les parties prenantes du club se doivent de faire valoir la raison pour que L’ESM qui a aujourd’hui plus que jamais besoin de la sollicitud­e de tous ses enfants, puisse rebondir et continuer sa marche en avant

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Gharaïri, menace de démissionn­er si…

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