Une explication purement maghrébine

On s’attendait à une, voire deux présences tunisiennes dans les deux compétitions africaines inter clubs. Il ne pouvait être autrement après la qualification de nos quatre équipes en quarts de finales et deux en demi-finales. Un parcours que d’autres clubs ne sont pas parvenus à réaliser, Il en a été, malheureusement, autrement. C’est ainsi que le stade de Borj Al Arab à Alexandrie abritera demain la finale aller de la ligue africaine des clubs champions entre Al Ahly du Caire et le WA. Casablanca. Et quelques semaines plus tard une autre finale en coupe de la Confédération entre le TP. Mazembe et Super Sport.

Fidèles à une tradition solidement établie Un match entre une équipe égyptienne au palmarès impressionnant avec un total de 18 sacres africains contre deux aux Marocains. Présence quasi ininterrompue des « Diables rouge » avec pas moins de huit sacres : 1982, 1987, 2001, 2005, 2006, 2008, 2012 et 2013 en ligue africaine. Quatre coupes d’afrique vainqueurs de coupe : 1984, 1985, 1986 et 1993. Et six super coupes d’afrique en 2002, 2006, 2007, 2ààç, 2013 et 2014. Le parcours des Ahlaouis en 2017 a été un presque sans faute en quarts de finales : contre l’espérance ST avec une parité au match aller à Alexandrie (2-2) et une victoire à Radès (1-2). Et en demi-finales en écartant les Sahéliens de l’etoile après une courte défaite à Sousse (2-1) et une large victoire à Alexandrie (6-2).

Walid Azzaro est leur meilleur réalisateur avec 4 buts. Inattendus Marocains Les « Rouge et Blanc » marocains comptent à leur palmarès un championnat d’afrique en 1992 et une coupe d’afrique ces clubs vainqueurs de coupe en 2002. C’est certes peu mais ne les a pas empêhés à continuer à croire en leurs chances.

L’édition de 2017 leur a permis d’éliminer tour à partir des quarts de finales : les Sud Africains de Mamelodi Sundows (1-0 et 0-1 ; 3 à 2 P) et les Algériens en demi-finales (3-1 et 0-0). Leur meilleur buteur est Achraf Bencharki (4 réalisations). Rafik BEN ARFA