Toute la magie de la chanson liturgique !
A l’occasion du Mouled: Concert caritatif de Zine Haddad
C’est devenu une tradition: Zine Haddad n’hésite pas un instant dès qu’on lui propose de chanter pour une action caritative au profit d’une quelconque association oeuvrant pour le bien des personnes handicapées ou des familles défavorisées ou encore des écoles lointaines en piteux état. Il l’a déjà fait, à plusieurs reprises, en organisant des concerts qu’il avait baptisés « Rencontre » (Lika1, Lika2 et Lika3) au Centre Culturel et Sportif d’el Menzah. Cette fois-ci, Zine Haddad a répondu présent à l’invitation de l’association Rotary Club La Marsa qui organisa ce lundi 27 novembre, au Centre Culturel et Sportif d’el Menzah, une activité culturelle et musicale comptant pour ses oeuvres humanitaires pour venir en aide à l’école primaire Sidi Ammar, située à Fernana, dans une situation précaire et insalubre où les conditions de l’établissement, des élèves et de leurs études semblent difficiles. Il était 19h30 quand la prestigieuse troupe de Zine Haddad investit la scène, suivie aussitôt par l’artiste, vêtu en costume traditionnel qui fut accueilli chaleureusement par le public, venu nombreux ce jour-là pour fêter l’événement de Rotary Club et suivre le concert de Zine Haddad intitulé « Koutouf Arabia », un programme fait essentiellement à base de chansons liturgiques à l’occasion du Mouled.
C’est devenu une tradition : Zine Haddad n’hésite pas un instant dès qu’on lui propose de chanter pour une action caritative au profit d’une quelconque association oeuvrant pour le bien des personnes handicapées ou des familles défavorisées ou encore des écoles lointaines en piteux état. Il l’a déjà fait, à plusieurs reprises, en organisant des concerts qu’il avait baptisés « Rencontre » (Lika1, Lika2 et Lika3) au Centre Culturel et Sportif d’el Menzah.
Cette fois-ci, Zine Haddad a répondu présent à l’invitation de l’association Rotary Club La Marsa qui organisa ce lundi 27 novembre, au Centre Culturel et Sportif d’el Menzah, une activité culturelle et musicale comptant pour ses oeuvres humanitaires pour venir en aide à l’école primaire Sidi Ammar, située à Fernana, dans une situation précaire et insalubre où les conditions de l’établissement, des élèves et de leurs études semblent difficiles.
Il était 19h30 quand la prestigieuse troupe de Zine Haddad investit la scène, suivie aussitôt par l’artiste, vêtu en costume traditionnel qui fut accueilli chaleureusement par le public, venu nombreux ce jour-là pour fêter l’événement de Rotary Club et suivre le concert de Zine Haddad intitulé « Koutouf Arabia », un programme fait essentiellement à base de chansons liturgiques à l’occasion du Mouled. La troupe, dirigé par le maestro Abdelhakim Msahel, est composée de quatre violonistes, d’un joueur de qanoun, d’un flûtiste, de trois percussionnistes, d’un organiste, d’un guitariste et d’une chorale formée de deux voix féminines et deux voix masculines.
L’artiste, réputé pour être un grand maitre dans l’interprétation de chansons liturgiques et soufies, (comme d’ailleurs dans les chansons authentiquement tunisiennes !) a très vite créé une alchimie, une symbiose avec le public. Dès la première chanson, intitulée « Bada’na Bismallah », enchainant avec d’autres
chansons religieuses, telles que « Sallou Ala Badr Attamam », « Tachwik Al Haj » et « Allahom Salli Ala Al Mostapha », ces deux dernières chansons sont puisées du patrimoine kairouanais, il entra ainsi en pleine communion avec son public, qui, à son tour, s’est montré très réceptif à ce genre de chansons. Peu à peu, l’artiste enflamme la foule, venue également pour la joie et le divertissement. Et ils ne seront pas déçus, car le répertoire choisi par l’artiste pour ce concert était formé d’un bouquet de chansons puisées dans le patrimoine de plusieurs pays arabo-musulmans (Maroc, Libye, Egypte, Syrie…) sans oublier celles de Tunisie, toutes servant de louange et d’adoration et témoignant de l’amour de Dieu et de son prophète Mohamed et provoquant chez le public des moments de fortes émotions.
Après avoir interprété excellemment l’immortelle
chanson d’oum Kalthoum « Salou Kalbi », écrite par le grand poète égyptien Ahmed Chawki et composée par le virtuose Riadh Sombati, qui fut d’ailleurs applaudie avec enthousiasme, à chaque fin de couplet, l’artiste reprit d’autres chansons, comme « Ya Mohamed Saheb Chafaa » du Maroc, la chanson soufie « Ya Imam Arrosli » de Syrie et un cocktail de chants soufis « Ibbay Hnini » de Kairouan, présenté pour la première fois en public. L’artiste a clôturé la soirée par son fameux tube « Barrouta » qui a eu un grand succès ces dernières années et qui a survolté l’ambiance dans la salle et poussé certains spectateurs, au paroxysme de l’enchantement, à se déhancher aux rythmes des sons des percussions. L’artiste, très enjoué par l’atmosphère générale, a lui-même exécuté quelques mouvements de danse pour joindre la foule déchainée. La fête est finie à la satisfaction générale.