L’UE optimiste sur un accord avec Londres
Michel Barnier, négociateur en chef de l’union européenne sur le Brexit, a déclaré hier matin à Berlin qu’il espérait pouvoir informer «dans les prochain jours» les Vingt-sept d’un accord avec Londres sur les termes financiers du divorce. L’ancien commissaire européen, qui s’exprimait lors d’une conférence sur la sécurité, n’a rien dit des contours de l’accord qui se profile et a précisé que les discussions se poursuivaient. «Nous menons vraiment, vraiment un travail acharné sur ces sujets (...) J’espère que je pourrais informer (les Vingt-sept) que nous avons été en mesure de négocier un accord», a-t-il dit. «Nous travaillons encore. (C’est) le seul commentaire que je puisse faire», a-t-il poursuivi en réponse à une question sur des informations de presse faisait état d’une offre britannique proche des demandes de Bruxelles. Selon des sources européennes confirmant une information donnée mardi soir par le Daily Telegraph, le Royaume-uni aurait offert de payer l’essentiel de ce que l’union européenne lui réclame pour régler la note du Brexit. La somme que proposerait le gouvernement britannique tournerait autour de 50 milliards d’euros selon la presse britannique. Ce montant représente la part que Londres devra payer après le Brexit, prévu le 29 mars 2019 à 23h00 GMT, pour des engagements pris avant cette date, par exemple le paiement des retraites de personnels de L’UE.
Le différend sur la «facture du divorce» était, avec la question de la frontière entre l’irlande et l’irlande du Nord et les droits futurs des expatriés, un des obstacles majeurs à l’ouverture de la deuxième phase des négociations qui doit porter sur les contours d’un accord commercial post-brexit entre Londres et L’UE. D’après des diplomates européens au fait des Michel Barnier, négociateur en chef de l’union européenne sur le Brexit progrès des négociations, l’offre britannique est prometteuse. La Première ministre britannique Theresa May, qui était vendredi dernier à Bruxelles, doit regagner la capitale européenne lundi prochain pour s’y entretenir avec le président de la Commission européenne Jean-claude Juncker et Michel Barnier. Un accord sur le montant du divorce permettrait d’annoncer l’ouverture de la deuxième phase des discussions lors du Conseil européen des 14 et 15 décembre.