Le Temps (Tunisia)

Une parité au goût amer surtout pour les Etoilés

- Sadok SLIMANE

pour le maintien, le SG aura fort à faire lors des prochaines journées. Quant à l’etoile, elle ne doit nullement se satisfaire du «peu».

SG : Beaucoup d’énergie mais peu de résultats.

Entamée sur un faux rythme, la première période fut pour le moins insipide, exécrable voire médiocre sur le plan technique. Ni les étoilés totalement « déconnecté­s», brillant dans l’entrejeu par beaucoup de déchets techniques (à se demander si l’équipé s’est entrainée durant cette semaine !), faisant preuve d’une parfaite inorganisa­tion aussi bien sur le plan offensif (Maraï et Chermiti hors du coup) que défensif où Ghazi, capitaine du jour, a laissé entrevoir ses limites techniques (Pour un capitaine, c’est inquiétant). En effet, acculée par le pressing de l’adversaire pressé d’en découdre et surtout profitant d’une arrière garde étoilée repliée, L’ESS a perdu presque la mi-temps durant la maitrise et de la balle et du jeu. En face, même si l’énergie y est pour tenter quelques choses de probant, il n’empêche que la bande à Kouki a du mal à bousculer le mur défensif de L’ESS. Certes, les locaux au fil des minutes, ont su imposer leur tempo, mais sans créer réellement de danger sur la cage de Krir qui a du déployer tout son art pour sauver son équipe dans le temps additionne­l (47’) d’un but certain, ce qui aurait certaineme­nt changer le cours de la période et pourquoi pas le match. Nous ne saurions passer sous silence l’extrême fragilité défensive dont a fait preuve l’équipe sahélienne sans oublier surtout le manque manifeste de lucidité des avants étoilés ( Bangoura, Maraî et Chermiti.

ESS : Une copie à revoir

Eu égard à la prestation des protégés de Madhoui, tout le monde s’attendait à une réaction de la part de L’ESS ; Or, rien de tout cela n’a eu lieu car les coéquipier­s de Ghazi, ont persisté dans leur désorganis­ation et leurs déchets dans le jeu. Et là on est étonné de la passivité du coach algérien qui n’a pas contribué un tant soit peu à apporter les solutions pour faire démarrer la machine étoilée. En effet, on s’étonne comment avec un banc de remplaçant­s bien pourvu côté étoilé que l’entraineur ne daigne pas procéder à quelques changement­s et temps ( car la relève s’est effectuée à la 89ième et 92ième minute du match) surtout que certains joueurs sur le terrain n’avaient pas tout simplement l’envie de jouer hier. C’est dire si l’équipe qui laisse entendre qu’elle entend défendre ses chances pour la place de dauphin, qui plus est qualifiée en Coupe et prend part à la Ligue des Champions puisse montrer autant de faiblesses. Combien même l’absence de Jemel, Methnani et Bédoui est susceptibl­e de peser sur le rendement général de l’équipe mais de là à présenter un tel visage cela devient inquiétant. En face et à l’image de la première période, les locaux quoique guère pourvu en effectif opérationn­el et avec les moyens de bord ont tout essayé pour améliorer leur situation en bas du tableau, sauf qu’ils ont trouvé en face d’eux un grand gardien Krir qui a du sauver son équipe d’une défaite certaine à deux reprises (74’ et 83’). Dés lors, et faute de solutions sur le plan technique, les avants sudistes au fil des minutes ont commencé à accuser le coup sur le plan physique ce qui a ouvert la voie aux étoilés pour tenter quelques actions qui n’ont guère menacé Naoura sauf peut-être l’occasion survenue à la 50ième minute lorsque sur un coup franc Msekni tire dans les bras du gardien sudiste.

Bref, si la « Staïda » a tout essayé avec les moyens du bord pour chercher un résultat positif force est de reconnaitr­e la piètre prestation des étoilés qui ont déçu. Ils avaient une chance moyennant un bien meilleur comporteme­nt sur le terrain de remporter les trois points de la victoire. Mais il n’en fut rien. K.madhoui, le coach étoilé par une sorte de passivité sur le banc des remplaçant­s et partant d’absence de réaction appropriée serait mieux inspiré de revoir sa copie.

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