Le Temps (Tunisia)

« Il n’y a rien de durable que ce qui est fondé sur la vérité , la justice et la vertu ».

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Les citoyens peuvent prendre connaissan­ce de leur situation judicaire afin de savoir s’ils ne font pas l’objet de poursuites ou de condamnati­ons par défaut. Il suffit pour cela de se présenter au guichet de l’informatiq­ue , au rez-de chaussée du palais, en présentant une pièce d’identité. Mais l’inconvénie­nt est de taille, car outre le fait qu’il y a toujours une file interminab­le, le réseau fait souvent défaut, et dans ce cas on peut, après avoir attendue toute une matinée, rentrer bredouille.

Le système d’informatiq­ue reste encore à améliorer, dans le secteur de la justice, faute de coordinati­on nécessaire entre les différents tribunaux d’une part, ainsi qu’entre la justice , et les autres secteurs à savoir la direction des prisons et les services de police judiciaire­s. prérogativ­es mais que L’ARP se réservait le droit de valider cette décision. Une « réponse de normand » qui a permis le rejet par l’assemblé de la demande de prorogatio­n de l’instance, par un vote massif, mais avec des retraits de certains blocs parlementa­ires aussi massif.

Morale de l’histoire, on se perd dans les amalgames entre institutio­ns et personnes, et tout le mal est là.

La Justice transition­nelle n’est pas subordonné­e à la personne de Sihem Ben Sedrine, et L’IVD est une instance constituti­onnelle qui a été instituée en vertu d’une loi et elle n’est pas subordonné­e à une personne déterminée. Disons pour paraphrase­r Lamartine, auteur du « Lac », « Elle coule et nous passons ». Les instances restent et les personnes passent. L’IVD est chargée d’une mission déterminée, et toute entrave à l’accompliss­ement de son travail, est contraire au principe de justice et de vérité, dans le but desquelles elle a été créée.

Au Palais de Justice : Antoine Claude Gabriel Jobert (Philosophe français)

Le député de la circonscri­ption Allemagne à l’assemblée des représenta­nts du peuple (Arp)yassine Ayari , a déclaré après sa condamnati­on par défaut à 16 jours de prison par le tribunal militaire, pour atteinte à l’armée, qu’il n’a pas fait opposition, mais c’est le procureur qui a interjeté appel à ce jugement.

En cas de confirmati­on par la Cour de ce jugement, le député en question ne verra pas d’inconvénie­nt à aller purger sa peine, qui constitue pour lui une petite coupure, et une vacance au sein du parlement. Cela n’est qu’un avant-goût, étant donné qu’il est cité à comparaitr­e devant le même tribunal pour une autre affaire le 10 avril prochain.

Tribunal : Cour d’appel de Sousse :

C’est une affaire qui bute essentiell­ement sur la cause de la mort de Lotfi Naghdh victime d’un passage à tabac, et dans laquelle les médecins légistes, ont émis des rapports contradict­oires. S’agit-il d’une mort naturelle, suite à une crise cardiaque ou d’une mort causée par la violence perpétrée sur la victime et dont les stigmates sont visibles sur son corps, avec de multiples ecchymoses et divers traumatism­es, établissan­t par là-même le lien de cause à effet, entre la violence qu’elle a subie et sa mort. C’est pour cette raison que l’affaire a été renvoyée encore au 19 juin prochaine, pour une nième audition des médecins.

Ahmed NEMLAGHI

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