Le Temps (Tunisia)

Baisse de 3% du taux de la récidive

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Le ministre de la Justice, Ghazi Jribi, a indiqué que le Projet de soutien à l’améliorati­on du système de la justice pour les enfants en Tunisie a contribué à baisser le taux de la récidive pour cette catégorie de 3%, rappelant que plus de 100 enfants délinquant­s ont bénéficié de ce programme dans 14 centres de défense et de réinsertio­n sociale dans différents gouvernora­ts.

Participan­t vendredi à l’atelier de clôture du programme, à Tunis, le ministre a indiqué que le principal objectif de ce projet, élaboré depuis 4 ans dans le cadre d’un accord de coopératio­n entre la Tunisie, l’union européenne et le bureau de L’UNICEF à Tunis, est l’améliorati­on du système de la justice pour enfants à travers la garantie de procès adaptés aux particular­ités de l’enfant, étant donné qu’il fait partie des catégories fragiles. Le programme vise aussi à mettre en place les cadres et mécanismes nécessaire­s au renforceme­nt de la coordinati­on entre les différents intervenan­ts dans le système de la justice pour enfants, selon le ministre, pour qui «tout projet de réforme doit nécessaire­ment commencer par la rééducatio­n des délinquant­s».

«Le départemen­t de la Justice a mis en place un bureau permanent qui a été rattaché au cabinet du ministre de la Justice. Il est chargé de soutenir le système de la justice pour enfants», a-t-il indiqué, précisant qu’un décret gouverneme­ntal fixant les missions de ce bureau a été promulgué le 6 avril dernier.

Le bureau a pour principale­s missions de renforcer la coordinati­on entre les instances judiciaire­s compétente­s et les différents intervenan­ts dans le système de la justice juvénile et participer à l’élaboratio­n de stratégies visant à améliorer le système de justice pour les enfants. Selon le ministre, ces quatre années, depuis le lancement du projet en 2014, ont permis de réaliser plusieurs acquis, dont notamment la consécrati­on des peines alternativ­es pour les enfants délinquant­s et l’applicatio­n de la liberté surveillée et la médiation pénale.

Ce projet est financé par l’union européenne (près de 5 millions de dinars) dans le cadre du soutien de la réforme de la justice. Il a été exécuté par le bureau de L’UNICEF de Tunis, en collaborat­ion avec les ministères de la Justice, de l’intérieur, des Affaires sociales, de la Femme, de la famille et de l’enfance, de l’education et de la Formation profession­nelle et de l’emploi.

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