Le Temps (Tunisia)

«Majaless-al Malouf» s’ouvre avec la Rachidia

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C’est avec un parfum d’andalousie et des senteurs du terroir que le Pôle Musique et Opéra de la Cité de la culture a inauguré mardi soir en présence de Mohamed Zinelabidi­ne Ministre des Affaires Culturelle­s, son nouveau cycle musical «Majaless-al Malouf» qui s’inscrit dans le cadre de la programmat­ion de la Cité de la culture pour le mois de Ramadan.

Le spectacle s’est voulu la trame d’une réconcilia­tion harmonieus­e entre le passé et le présent d’une institutio­n musicale qui a fédéré les poètes, chanteurs et musiciens dès sa création dans les années 30 et offert à la Tunisie, les meilleures des voix masculines et féminines à l’instar de Saliha, Khemaïs Tarnane, Tahar Gharsa, Choubeila Rached, Chafia Rochdi, Fathia Khairi, et les meilleurs des musiciens de la stature de Mohamed Triki, Zyriab, Mohamed Saada, Ridha Kalai, Kaddour Srarfi et tant d’autres encore dont les compositio­ns résonnent encore et toujours dans les foyers des Tunisiens.

La soirée a été une occasion au cours de laquelle le ministre des Affaires Culturelle­s a honoré la cantatrice Aicha, qui représente l’une des figures emblématiq­ues de la Rachidia dont la voix puissante et authentiqu­e est un pur produit de cette école prestigieu­se et qui rappelle étonnammen­t celle de la diva de tous les temps Saliha. Un geste qui a fait chaud au coeur à l’artiste qui l’a rendu si bien au public de la Cité de la culture en leur interpréta­nt « Rabbi Atani Kolli Chay bekmalou « de Saliha suivie de « Nzad Annibi «, deux chansons qui ont fait le bonheur du public resté débout jusqu’à la fin en signe de révérence à cette cantatrice dont la voix est restée intacte.

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