Rien pour attendre…
La vermine essaime dans les montagnes. En attendant son heure. Paraît-il. Dans les zones frontalières, il faudrait, si l’on comprend bien, mettre les petits plats dans les grands pour accueillir comme il se doit ces gentils messieurs les terroristes, qui prépareraient une série d’attentas, à l’adresse de la Tunisie et de l’algérie voisine. Ainsi, ils seraient une centaine à se tapir comme des hyènes, en attente d’un –improbable-festin, qui ne leur tombera pas dans le bec comme un fruit mûr, sachant qu’il n’est pas question qu’une poignée de criminels patentés mène la danse en se gaussant de nos sécuritaires, lorsque l’on sait qu’ils défendent un noir étendard quand nos hommes défendent leurs drapeaux. Ce qui fait toute la différence. Et elle est de taille. Faut-il pour autant sous-estimer le phénomène, sachant que derrière tout « ballon d’essai », il y a forcément un autre ballon d’essai qui s’apprête à être lancé dans une direction aux antipodes, afin de disperser les rangs et permettre entretemps de frapper un grand coup, là où l’on s’y attendait le moins en guise d’étrennes pour ne pas être en reste des fêtes à venir ? Certes non. Et les Renseignements généraux, qu’ils soient algériens ou tunisiens, qui savent qu’aucun détail ne doit compter pour des prunes, resserrent les rangs et ajustent leurs tirs. Que ces messieurs de l’hideuse bannière noire se le disent : ils ne passeront pas…