Un effectif au complet avec la récupération de Maâloul et Khazri

Angleterre – Tunisie (J – 5)

La sélection tunisienne est à pied d’oeuvre depuis lundi dernier à Moscou où elle a déjà entamé la préparation de son match d’ouverture contre son homologue anglaise. Un premier match programmé le lundi 18 mars sur la pelouse de l’arena Volvograd à 21h00 (19HT).

Plus de peur que de mal pour Ali Mâaloul

Une date qui vient à point nommé soit trois jours après la fin du mois de Ramadhan. Un laps de temps, certes assez court pour une totale récupération, mais relativement suffisant pour permettre aux joueurs de rééditer leurs prestations des matches amicaux contre une équipe anglaise qui ne cache pas ses prétentions.

Nos joueurs ont repris hier les entraînements au lendemain de leur arrivée à Moscou. Avec un effectif au complet parmi lequel figurait Ali Mâaloul dont la blessure contractée samedi dernier contre l’espagne s‘est avérée sans gravité. Notre latéral gauche a repris les entraînements et sa titularisation lundi prochain ne fait pas l’ombre d’un doute. Tout comme celle de Wahbi Khazri en pleine possession de ses moyens et une des cartes maîtresses de Nabil Mâaloul.

Séances d’entraînement et visionnage

Nous continuerons, quant à nous, à souhaiter que les cinq jours qui nous séparent de notre premier rendez-vous du Mondial permettront au staff technique de l’équipe nationale d’apporter les correctifs appropriés en défense. Facteur qui nous évitera ce genre de fautes de placement que le compartiment a commis contre le Portugal, la Turquie et l’espagne. Le travail de Nabil Maaloul ne se limite pas forcément aux entraînements dans la mesure où il consacre une bonne partie de son temps libre à visionner les derniers matches amicaux de l’équipe anglaise. Notamment ceux joués contre le Costa Rica (2 à 0) et le Nigéria (2 à 1). Le sélectionneur national a, certes, en tête la formation qui sera alignée d’entrée en jeu contre l’angleterre. Ceci ne l’empêche pas pour autant de trancher une fois pour toutes entre Mathlouthi et Moëz Hassen, entre l’expérience du premier et l’ambition du second.

Rafik BEN ARFA