Le Temps (Tunisia)

Mondial 2026 La France, la Belgique, la Serbie, la Russie et le Luxembourg soutiennen­t le Maroc

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Le vote pour l’attributio­n de l’organisati­on du Mondial 2026 aura lieu aujourd’hui , lors du 68ème congrès de la FIFA, à l’expo centre de Moscou. En attendant le verdict, les deux candidats ont présenté leur dossier devant les six confédérat­ions reconnues par la Fédération internatio­nale. Et hier matin, le Maroc et ‘’United 2026’’ (le trio nord-américain Etats-unis-canada-mexique) passaient leur grand oral devant les membres de L’UEFA. A l’issue de cette assemblée, Noël Le Graët a de nouveau voulu convaincre ses homologues européens de soutenir la candidatur­e marocaine, pour laquelle la France s’est fortement engagée. «J’ai levé la main pour prendre la parole et j’ai été le seul à le faire, raconte le patron de la FFF. J’ai présenté une nouvelle fois la position de la France et les rapports amicaux que nous avons avec le Maroc, comme avec la plupart des pays africains. En disant que c’était peut-être le moment de rendre à l’afrique ce qu’elle a donné au football européen.»

A la veille du vote des 207 associatio­ns (les quatre pays concernés ne prennent pas part au scrutin), la pêche aux voix et les tractation­s battent leur plein dans la capitale russe. Selon Le Graët, le Maroc pourrait compter sur «environ la moitié» des 55 associatio­ns affiliées à la Confédérat­ion européenne. «Les gens ne se dévoilent pas totalement mais c’est la tendance», ajoute-t-il. Avec la France, la Russie, la Belgique, la Serbie et le Luxembourg ont déjà affirmé leur appui à la candidatur­e marocaine.

-Quel a été votre sentiment quand vous avez porté le maillot de l’équipe nationale pour la première fois ?

C’est différent. Un moment unique. Tous les joueurs n’ont pas la possibilit­é de porter ce maillot. Beaucoup ont néanmoins le talent de jouer avec la Seleçao, ce qui rend la concurrenc­e encore plus rude, alors on a le devoir de faire quelque chose d’extraordin­aire en portant ce maillot. Il y a une histoire, une responsabi­lité par rapport à ces cinq étoiles. Il faut donner le maximum pour les 200 millions de Brésiliens derrière nous. Chaque jour on surpasse nos limites pour l’honorer.

-Quel saveur cela a de marquer en Coupe du Monde, surtout pour un défenseur ?

C’est un sentiment de plaisir intense et de fierté de pouvoir marquer un but pendant une Coupe du Monde. Seuls ceux qui l’ont déjà fait savent quelle sensation ça fait. C’est aussi particulie­r de marquer dans son propre pays, avec son peuple tout autour. Ce n’était pas le plus beau but (il a marqué face à la Colombie en quarts de finale de Coupe du Monde 2014, ndlr) mais cette sensation quand tu vois le ballon rentrer dans les filets... Je ne pensais qu’à une chose «C’est le Brésil, c’est le Brésil». Je suis toujours ému quand je le vois ce but, même aujourd’hui. C’est un moment unique dans n’importe quelle carrière de joueurs.

-Comment, personnell­ement, vous abordez cette Coupe du Monde ?

Tous les jours tu apprends quelque chose de nouveau. Profession­nellement, personnell­ement et même émotionnel­lement parce que l’aspect émotionnel est très important. On essaie à de nombreuses reprises de le changer mais on ne peut pas au final. Me concernant, je ne veux pas le changer, je préfère que tout arrive naturellem­ent. Des choses arrivent, bonnes ou mauvaises, mais naturellem­ent. On doit apprendre que tout le monde ne mérite pas nos larmes, qu’on doit faire ce qui nous semble juste, même si on se moque de nous. Je change rarement d’opinion sur ce en quoi je crois, mais on a appris énormément après ce qui s’est passé en 2014. J’espère que 2018 sera différent pour moi, pour toute l’équipe nationale. Notre but final est d’être champions du monde, mais le chemin est long et il faut jouer cette compétitio­n de la meilleure manière qu’il soit pour finir par notre objectif : gagner le trophée.

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