Il n’y a pas lieu de s’affoler, les spéculateurs sont derrière la pénurie
Le prix du lait augmentera, augmentera pas ?
Après l’augmentation des prix à la pompe, tout le monde subodore ces derniers jours d’éventuelles augmentations des prix du lait qui devrait atteindre selon les supputations les 1350 millimes le litre contre 1120 millimes actuellement. Une majoration qui taraude les esprits déjà tourmentés par la pénurie observée ces derniers jours du lait sur les étalages. Soucieux de tirer les choses au clair, prîmes contact avec Boubaker Mehri, président de la Chambre nationale syndicale des industries du lait et dérivés.
« Il n’y a pas lieu de s’affoler. Le lait existe et en quantité suffisante pour satisfaire aux besoins du marché. Toutefois et comme d’habitude, les spéculateurs anticipant une majoration des prix au public, ont sauté sur l’occasion provoquant cette crise dans la distribution du lait.
Soutient Boubaker Mehri, président de la Chambre nationale syndicale des industries du lait et dérivés au «Temps Economie & Finances»
Après l’augmentation des prix à la pompe, tout le monde subodore ces derniers jours d’éventuelles augmentations des prix du lait qui devrait atteindre selon les supputations les 1350 millimes le litre contre 1120 millimes actuellement. Une majoration qui taraude les esprits déjà tourmentés par la pénurie observée ces derniers jours du lait sur les étalages. Soucieux de tirer les choses au clair, prîmes contact avec Boubaker Mehri, président de la Chambre nationale syndicale des industries du lait et dérivés.
«Il n’y a pas lieu de s’affoler. Le lait existe et en quantité suffisante pour satisfaire aux besoins du marché. Toutefois et comme d’habitude, les spéculateurs anticipant une majoration des prix au public, ont sauté sur l’occasion provoquant cette crise dans la distribution du lait.
Nous en tant qu’industriels, nous avons eu des réunions avec les ministères concernés et nous avons exigé une majoration des prix. Le but étant de sauver cette filière névralgique, préserver l’activité de 120000 agriculteurs et de 400000 familles. Aujourd’hui, le secteur vit une crise. Le stock est en baisse passant de 50 millions au cours de cette période de l’année 2017 à 17 millions actuellement. Les prix du lait en Tunisie sont parmi les plus bas pratiqués au monde. Outre, la contrebande l’agricluteur se trouve obligé de vendre ses bovins. Il va sans dire que si la situation perdure davantage nous serons obilgés d’importer pour satisfaire la demande locale, or le prix du litre importé côute 1800 millimes le litre et il serait inutile dès lors de prévoir les coûts supplémentaires
«Les prix du lait en Tunisie sont parmi les plus bas au monde»
sur la balance commerciale et sur les réserves en devises. Assurément, la situation de fait que s’envenimer nécessitant une prise de consience du gouvernement pour voler au secours des différents acteurs de la chaîne de valeurs : de la collecte jusqu’à la finition».