Le Temps (Tunisia)

Branle-bas de combat pour la rentrée parlementa­ire

- Faouzi SNOUSSI

Des députés démocrates en pleine effervesce­nce

Le jeu d’échec se poursuit, au niveau des partis, surtout ceux qui ont un certain poids sur l’échiquier politique, avec la révolte qui gronde contre les principaux dirigeants qui se croient investis de tous les pouvoirs et qui ont l’allure de nouveaux dictateurs qui règnent à vie sur les structures qu’ils dirigent.

Ainsi, des bouleverse­ments sont attendus, avec la rentrée parlementa­ire et le ton a été donné par Walid Jallad transfuge de Nidaa Tounès et actuel membre du bloc parlementa­ire Watania de Machrou Tounès. Il a annoncé jeudi le projet de formation d’un groupe parlementa­ire avec des députés indépendan­ts et des députés inscrits dans d’autres groupes. Le nombre du groupe s’élèverait entre 35 et 40 députés, a-t-il déclaré à l’agence TAP.

Le jeu d’échec se poursuit, au niveau des partis, surtout ceux qui ont un certain poids sur l’échiquier politique, avec la révolte qui gronde contre les principaux dirigeants qui se croient investis de tous les pouvoirs et qui ont l’allure de nouveaux dictateurs qui règnent à vie sur les structures qu’ils dirigent.

Ainsi, des bouleverse­ments sont attendus, avec la rentrée parlementa­ire et le ton a été donné par Walid Jallad transfuge de Nidaa Tounès et actuel membre du bloc parlementa­ire Watania de Machrou Tounès. Il a annoncé jeudi le projet de formation d’un groupe parlementa­ire avec des députés indépendan­ts et des députés inscrits dans d’autres groupes. Le nombre du groupe s’élèverait entre 35 et 40 députés, a-t-il déclaré à l’agence TAP.

Toutefois, ce bloc va grignoter sur ceux de Nidaa, des démocrates et, peutêtre, aussi de la gauche, ce qui risque de réduire leur influence, alors que le nouveau bloc de 40 députés, jusqu’à nouvel ordre, ne pèsera pas lourd, face au mouvement Ennahdha qui, malgré certains soubresaut­s, reste soudé, avec une ligne directrice bien visible.

Des concertati­ons sont actuelleme­nt en cours pour la formation d’une “nouvelle force parlementa­ire” dont l’annonce et les détails seront donnés au cours d’une conférence de presse au début de la semaine prochaine, a ajouté Walid Jallad. Le but étantde sortir de la situation de “dispersion des voix et des forces à l’assemblée des représenta­nts du peuple et de faciliter l’action parlementa­ire”.

Pour Jallad (démissionn­aire du parti et du groupe Al Horra de Machrou Tounès), l’idée de créer un nouveau groupe parlementa­ire est née du constat selon lequel la prochaine session parlementa­ire sera “déterminan­te” au vu du nombre important des lois à adopter. Il a cité à cet égard la loi organique sur l’instance de lutte contre la corruption, l’élection des membres de la Cour constituti­onnelle, l’élection du nouveau président de l’instance électorale et le renouvelle­ment des deux tiers des membres de L’ISIE.

D’autres facteurs vont entrer en jeu, avec de nouvelles donnes, que ce soit au niveau du gouverneme­nt et des ambitions de son président pour les prochaines élections, législativ­es et présidenti­elle, ou à celui du mouvement Ennahdha où les frictions se multiplien­t entre faucons et colombes.

Ces échéances électorale­s approchent à grands pas, surtout qu’il reste un peu

plus d’un an et demi et l’intérêt du citoyen qui souffre le martyr n’est pas pris en compte dans ces calculs électoraux et il va continuer à peiner, sans savoir sur fixer sa préférence, parce que le choix est tellement restreint que le

désaveu va être cinglant pour cette classe politique de la dernière heure dominée par les vieux briscards dont l’avenir est derrière eux.

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Quelle physionomi­e de L’ARP à la rentrée ?

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