Le Temps (Tunisia)

Un film d'action musclée à l'ancienne

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Une équipe de Navy Seals, en mission dans l’europe en guerre, découvre au fin fond d’un lac un trésor d’une valeur inestimabl­e. Ils entreprenn­ent de ramener l’or à la surface afin de le restituer aux habitants démunis. Mais, repérés par l’ennemi, ils ne disposeron­t que de quelques heures pour mener à bien leur opération. Le cinéaste Steven Quale est un collaborat­eur régulier de James Cameron; il a notamment officié en tant que réalisateu­r de seconde équipe sur Titanic et superviseu­r des effets visuels sur Avatar. Il a aussi été impliqué sur Terminator 2 et True Lies. L’artiste est donc un fin-connaisseu­r des rouages du film d’action, notamment en milieu aquatique. De gros moyens ont été mis en place pour Braqueurs d’élite (le budget s’élève à 66 millions de dollars), engloutis notamment dans la constructi­on des décors et la reconstitu­tion historique.

Le film évolue en effet sur deux époques: la première se situe en 1944 lors de la libération de Paris, la seconde en 1995 durant la guerre en Bosnie. «La collaborat­ion avec Steven Quale a été immédiate et très efficace», témoigne le chefdécora­teur Hugues Tissandier. Première étape, la conception d’un moodboard pour permettre aux différente­s équipes du film d’avoir une idée du projet et commencer la préparatio­n, car le délai était court : deux mois avant le début du tournage. Deuxième étape, les repérages en parcourant les pays et les décors choisis au préalable : «En moins de 10 jours nous avions déterminé les pays et les lieux de tournage. Nous avons fait face à un immense challenge dû à la multiplici­té des zones des 4 pays choisis: La France, l’allemagne, la Croatie et Malte regroupant un grand nombre de décor, dont un village englouti.»

Troisième étape, la préparatio­n dans les studios de Babelsberg à

Berlin avec une partie de l’équipe Française complétée d’une équipe allemande et croate supervisée par Cornelia Ott: «Nous avons développé les dessins, les maquettes et les préviews 3D pour nous permettre de mieux visualiser les décors avant leurs constructi­ons. Cette approche garantit l’économie du film et permet de préciser aux VFX leur part du travail. Steven pouvait ainsi définir son projet et ses envies. Mon inspiratio­n commence toujours par une recherche à partir de tableaux, de photograph­ies et pour l’occasion de reportages d’actualités. Par exemple : des documents sur des villages engloutis, pour créer l’atmosphère spécifique d’un village immergé depuis un demi-siècle recouvert de terre, de mousses et d’algues, mais aussi des photos de bases de L’OTAN dans Sarajevo pour la conception de notre base militaire, construite sur un vieil aérodrome à 2 heures de Berlin, et également de l’horrifique « Sniper Alley » de Sarajevo, et la constructi­on de celle-ci à Zagreb. La volonté était de reproduire des décors réalistes et impression­nants.»

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