Sauvé par les forces qui s'annulent… le suspense à son comble !
Youssef Chahed est-il parti pour rester…
Au vu du pragmatisme des deux « Cheikhs » comme les surnomment certains médias, BCE et Ghannouchi, ont-ils classé l'option du « limogeage » du gouvernement en la personne du Premier Ministre Youssef Chahed pour faire baisser la fièvre de l'anxiété générale dans le pays livré au grand doute !
Possible, mais en contre partie de quoi d'un « engagement » (a-constitutionnel) du chef du gouvernement de renoncer à briguer la magistrature suprême et Carthage en 2019 !! Là encore ça rassemble à cette amusante fable sur le sort d'un condamné à mort qui demande au Roi de commuer sa peine, avec grâce de vie d'un an supplémentaire, en espérant un miracle d'ici là.
Au vu du pragmatisme des deux « Cheikhs » comme les surnomment certains médias, BCE et Ghannouchi, ontils classé l’option du « limogeage » du gouvernement en la personne du Premier Ministre Youssef Chahed pour faire baisser la fièvre de l’anxiété générale dans le pays livré au grand doute !
Possible, mais en contre partie de quoi d’un « engagement » (a-constitutionnel) du chef du gouvernement de renoncer à briguer la magistrature suprême et Carthage en 2019 !! Là encore ça rassemble à cette amusante fable sur le sort d’un condamné à mort qui demande au Roi de commuer sa peine, avec grâce de vie d’un an supplémentaire, en espérant un miracle d’ici là.
Or le seule miracle que Chahed pourrait attendre, c’est l’amélioration nette de l’économie avec un impact réel sur le vécu des Tunisiens, la cherté de la vie, la convalescence du Dinar et la continuité de la progression des investissements, le tout sur fond de dégénérescence des partis et de la classe politique largement entamée dans une discorde salutaire (Wafi Khilafihom Rahma) ! En effet ce qui joue en faveur de Y. Chahed c’est le pourrissement politique et l’absence de crédibilité des Partis, et surtout le manque de charisme de leurs dirigeants presque tous «déclassés» pour bon nombre de Tunisiens, qui les perçoivent, de plus en plus comme non représentatifs de leurs aspirations et donc «illégitimes» pour les gouverner à l’horizon 2020.
Youssef Chahed bénéficie déjà largement de l’image du «Martyr» politique vivant, seul contre tous, à affronter sa «famille originelle» qui le désavoue et ses «alliés» contre-nature d’ennahdha, le parti islamiste le plus manouvrier de la place, qui joue avec lui le «donnantdonnant» et non le «gagnant-gagnant». En effet qui aurait pu penser que Y.C. petit fils de feu Radhia Haddad la grande militante destourienne et leader des droits de la femme, serait un jour, astreint à courtiser les «Cheikhs» de la Sainte Choura pour éviter les feux et les attaques «amis» de son propre clan. Et pourtant, ça été le cas… mais la politique et l’histoire sont riches en pareilles situations et exemples. Résultat, comme dans la chimie, les forces opposées se neutralisent quand les intérêts majeurs sont en jeu. Youssef Chahed y a joué sa carrière politique et son poste de premier Ministre.
Ennahdha y a joué sa persistance et sa présence non négligeable au gouvernement avec des ministres ayant subi l’usure du pouvoir et de la gestion des affaires publiques sensibles comme la santé et le développement des investissements. MM Hammami et Laâdhari pourraient l’approuver. Quant à BCE en vieux routier, expérimenté, il sait plus que quiconque que «plier» n’est pas mortel quand on a les moyens de redresser la barre à la première occasion et à la première opportunité.
Celle-ci peut survenir à tout moment d’autant plus que les faiblesses du gouvernement dans certains départements et activités sont multiples.
On joue encore une fois la fable du «condamné» et cette fois-à, si Youssef Chahed est maintenu jusqu’aux prochaines élections, il est condamné à réussir, économiquement et socialement sinon, il sera emporté le plus naturellement du monde par le désaveu des électeurs et des Tunisiens.
Pour cela, il joue la montre. 1- Renflouer les devises à la BCT, et donc bien écouter les précieux conseils de M Mohamed Ennaceur président de L’ARP, qui ne joue pas la manoeuvre et proposé l’utile pour remorquer le pays. 2- Opérer la grande lessive niveau Environnement, propreté des villes et des campagnes, avec pas seulement des «programmes» reluisants et non applicables, mais des mesures pratiques visibles et palpables de façon évidente et irrévocables. Là, on ne peut en faire le seul problème des municipalités appauvries, démunies et sans le sou. Le gouvernement se doit d’en faire «Sa» grande priorité, car la déchéance urbaine et environnementale n’a que trop duré. 3- Limiter au maximum la pesanteur bureaucratique qui est la source de toutes les Corruptions et arrêter tout ce qui peut être interprété comme une chasse aux sorcières, à des buts politiques et électoraux. M.youssef Chahed n’en a pas besoin ! Et s’entêter la-dessus n’est pas productif politiquement sur le moyen terme. Ses réalisations peuvent et doivent plaider pour lui, s’il réussit le saut final et qualitatif économique avant fin 2019. Il devrait se concentrer là-dessus… Tiens un bon conseil … de Rached Ghannouchi !
Doit-il enfin «s’engager» à ne pas briguer la présidence de la République, afin de gagner du répit et avancer par ailleurs?
La bonne réponse à mon humble avis, serait «d’ignorer» le problème, en jouant le doute parfait, et sur les intentions, et sur les déclarations, car souvent en politique, « ne rien dire… c’est faire » !
Encore une fois, le maître Machiavel, toujours non revendiqué, décrié et rejeté, mais combien efficace et incisif et beaucoup de grands hommes lui doivent leurs carrières.
A la place de Y.C, je relirais le « Prince » !
Mai il ne faut le dire à personne !!