Ennahdha dans le collimateur des partenaires de la Tunisie ?
Les pressions s’accentuent sur les islamistes
Une visite suspecte aux portées qui ne peuvent augurer rien de bon pour l’avenir de certains parties tunisiennes et tout le monde se demande qu’est venu faire la délégation du Congrès américain, représentant la commission judiciaire, alors que le dossier d’un parti islamiste de chez nous est sur la table du Congrès US et que ce dernier a entamé certaines procédures pour le classer en tant que mouvement terroriste en raison de ses alliances avec les «Frères musulmans», alors que le président américain Donald Trump a pris la décision d’en finir avec les mouvements terroristes que son pays a créés.
Une visite suspecte aux portées qui ne peuvent augurer rien de bon pour l’avenir de certains parties tunisiennes et tout le monde se demande qu’est venu faire la délégation du Congrès américain, représentant la commission judiciaire, alors que le dossier d’un parti islamiste de chez nous est sur la table du Congrès US et que ce dernier a entamé certaines procédures pour le classer en tant que mouvement terroriste en raison de ses alliances avec les «Frères musulmans», alors que le président américain Donald Trump a pris la décision d’en finir avec les mouvements terroristes que son pays a créés.
Les derniers développements dans les relations de la Tunisie avec ses partenaires internationaux traditionnels, en particulier la France et les Etats Unis d’amérique, augurent de grands bouleversements politiques sur la scène nationale.
Lors du sommet de la Francophonie, à Erevan, en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron n’y est pas allé du dos de la cuillère envers les Islamistes et les obscurantistes qui sont un grand obstacle au modernisme et à la démocratie en Tunisie. Il a assuré le président de la République Béji Caïd Essebsi du soutien total de la France, pour toutes les initiatives qu’il entreprend, pour se débarrasser de la mainmise islamiste sur les rouages de la vie quotidienne des Tunisiens.
Par ailleurs, le président Béji Caïd Essebsi a reçu, mardi, au palais de Carthage, une délégation du Congrès américain représentant la Commission judiciaire, conduite par l'élu républicain Robert William Goodlatte.
Selon un communiqué de la présidence de la République, les membres de la délégation ont réitéré l'engagement des Etats unis à appuyer les efforts de la Tunisie pour instaurer les institutions démocratiques et faire face aux défis économiques et sécuritaires. Ils ont également salué le rôle crucial de la Tunisie dans la garantie de la stabilité dans la région.
Les membres de la délégation se sont félicités, par ailleurs, de "la solidité des relations d’amitié et de coopération entre la Tunisie et les Etats-unis d’amérique, soulignant la détermination de leur pays à continuer de soutenir l’expérience démocratique avantgardiste en Tunisie et les acquis réalisés en matière de respect des libertés et de la garantie des droits".
Certes, le communiqué de la présidence de la République fait usage, de la manière la plus exécrable, de la langue de bois à laquelle tous les Tunisiens sont habitués, ce qui a fait perdre toute crédibilité à ce qui est rendu public, par le pouvoir suprême du pays. Toutefois, la décision du président de la République de couper les ponts avec le mouvement Ennahdha, accusant ce dernier de l’avoir cherché, ôte toute couverture internationale à ce mouvement suspect de pas mal de méfaits et qui cherche, actuellement, à revenir dans le giron de son protecteur, depuis les dernières élections et, même, bien avant, avec la rencontre de Paris au cours de laquelle a été scellée l’alliance entre Nidaa Tounès, soit Béji Caïd Essebsi, et Ennahdha, par l’intermédiaire de Rached Ghannouchi, en présence Slim Riahi comme intermédiaire.
Habitué à opérer avec des coups bas, Ennahdha a tout fait pour détruire son partenaire et adversaire qui lui a «spolié» le pouvoir, ce que Ghannouchi ne peut pas pardonner. Mais, le mouvement islamiste en a profité, en n’étant pas au-devant de la scène, pour prendre possession de tous les rouages économiques et administratifs de l’etat.
Quatre ministres dans quatre départements-clés, dont, en premier lieu, Zied Ladhari à l’investissement, du Développement et de la Coopération internationale dont le bilan est, jusqu’à maintenant, peu flatteur. La situation actuelle, que ce soit au niveau de l’investissement et du développement ne peut que confirmer ce constat. Le deuxième est le ministre de la Santé, Imed Hammami, avec qui on a affaire à tous les malheurs et à la dégradation du secteur, surtout la pénurie de médicaments, en plus des virus qui se propagent de jour en jour, dans tout le pays, et l’absence d’une vision claire pour l’avenir.
Le troisième est le ministre des Technologies de la communication qui parle de Smart Tunisia, mais qui, en fin de compte, n’arrive même pas à faire délivrer un extrait de naissance par le net.
L’autre ministère, celui de l’enseignement supérieur qui est occupé par un partisan du mouvement Ennahdha, bat, aussi de l’aile, en l’absence d’esprit de créativité et d’innovation, au point qu’on parle de l’abandon du système LMD, sans parler, le moindre du monde, d’un bilan et d’une évaluation de cette expérience.
Il ne faut pas oublier, aussi, les conseillers du chef du gouvernement qui appartiennent à ce mouvement islamiste dont l’arrivée a coïncidé avec tous les malheurs vécus par le pays.
Béji Caïd Essebsi a trahi ses électeurs en s’alliant au mouvement Ennahdha et ce dernier l’a trahi en assénant les coups bas les plus meurtriers au parti qu’il a créé. Son devoir, aujourd’hui, est de couper le lien ombilical qu’il a établi avec les islamistes, afin de sauver le pays et lui éviter le pire.
La solution n’est pas dans l’éviction du président du gouvernement, Youssef Chahed qui s’est trouvé jeté, sans le vouloir, dans les bras du mouvement Ennahdha qui lui demande expressément de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. Le devoir du président de la République est de bien connaître qui est son véritable ennemi et de veiller à ne pas créer d’autres.