Les parentes d’élèves mécontents à plus d’un titre
Cherté des fournitures scolaires et punitions corporelles
L’augmentation exceptionnelle enregistrée, cette année, par les prix des fournitures scolaires, continue de stimuler la colère des parents d’élèves, car les demandes dans ce domaine sont incessantes. Sur ce plan, les enseignants peuvent jouer un important rôle modérateur.
L’augmentation exceptionnelle enregistrée, cette année, par les prix des fournitures scolaires, continue de stimuler la colère des parents d’élèves, car les demandes dans ce domaine sont incessantes. Sur ce plan, les enseignants peuvent jouer un important rôle modérateur.
La situation a revêtu, en effet, dans certains cas, des aspects aberrants. Des magasins du centre-ville de Tunis proposent des sacs à dos pour élèves à 350 dinars la pièce. Les prix de certains types de cahiers très utilisés atteignent 15 et 20 dinars l’unité. Et ce n’est là qu’une goutte dans un océan.
Les parents d’élèves nous ont dit que les augmentations des prix des fournitures scolaires, cette année, ont dépassé de loin les estimations avancées, avant la rentrée, par les organisations de défense du consommateur. Ces dernières organisations avaient évoqué des taux d’augmentation de l’ordre de 30% par rapport à l’année dernière et des dépenses générales, en moyenne de l’ordre de 167 dinars par élève, à l’occasion de la rentrée scolaire.
Au même moment, la rage au coeur, des parents d’élèves à Tunis ville nous ont rapporté des cas d’instituteurs qui ont recours aux punitions corporelles des élèves et défendent, ouvertement, la pédagogie coercitive, dont des maîtres de la 1ère année primaire. Ils ont même donné des noms. L’un de ces instituteurs aurait causé la fracture du fémur d’un élève, ce qui a nécessité son hospitalisation.
Avec les menaces de reprise des contestations syndicales, tous ces développements ont de quoi préoccuper sérieusement élèves et parents d’élèves