Partie perdue et libération imminente d’idleb
Les djihadistes violent l’accord de cessez-le-feu
Le Temps -Dans la région d’idleb, les djihadistes croient qu’ils peuvent, encore, tenir contre la force de frappe syrienne, aidée par les Russes, avec les moyens militaires, et les Iraniens décidés à aider jsuqu’à la fin leur allié qui aurait été dans une mauvaise passe, sans leur aide
Se croyant en position de force, dans la province d’idleb, les extrémistes religieux qui étaient, dans le passé, soutenus par les Américains et les forces occidentales ont indiqué dimanche vouloir poursuivre le combat contre le régime, et ils occupaient toujours une zone, devant être démilitarisée, après la date-limite prévue pour leur départ par le plan russo-turc. L’observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a souligné qu’aucun retrait visible n’a été constaté dimanche avant minuit, malgré l’accord négocié entre la Russieet la Turquie, qui soutient les rebelles, afin d’éviter un assaut meurtrier du régime. Des tirs d’armes lourdes depuis cette zone, d’où elles ont été en principe retirées, avaient eu lieu samedi soir. Dans une référence implicite à la Turquie, le groupe djihadiste indique «apprécier les efforts de tous ceux qui luttent à l’intérieur de la Syrie et à l’extérieur pour protéger les zones et empêcher leur destruction ou des massacres», alors que ceux sont eux qui avaient commis les pires des massacres, dans cette province. Ils ont accusé les Russes de duplicité, tout en mettant en garde contre toute confiance dans ses intentions. L’accord russo-turc prévoit une zone démilitarisée pour séparer les territoires libéré par les forces gouvernementalesde ceux encore tenus par les rebelles et djihadistes, évitant ainsi un assaut. Toutefois, le Front national de libération, principal groupe rebelle, a officialisé sa reddition et a affirmé avoir totalement retiré ses armes lourdes mercredi dernier, selon la date butoir établie. Mais samedi soir, plusieurs tirs au mortier venant de la zone tampon ont visé une position militaire à Jourine, dans le nord de la province voisine de Hama, tuant deux soldats, ainsi que des secteurs dans celle d’alep, selon L’OSDH. L’ONG, ennemie jurée animée par les Occidentaux n’a pas été en mesure de préciser si les tirs avaient été effectués par des ou par des djihadistes.
«Il s’agit de la première violation claire de l’accord depuis le retrait des armes lourdes. Cette zone est censée être débarrassée des obus de mortier», a déclaré Rami Abderrahmane, directeur de L’OSDH. Cela prouve que les extrémistes religieux sont dans leurs derniers retranchements et qu’ils espèrent, encore bénéficier du soutien des Occidentaux qui les ont lâchés en pâture au régime syrien. Le quotidien syrien Alwatan a aussi fait état de bombardements, indiquant que des zones de l’ouest de la province d’alep avaient été touchées par «des obus de mortier et des tirs d’artillerie lourde censés être retirés de la zone». Dans un rapport du centre de réflexion Omran basé en Turquie, le spécialiste de la Syrie, Nawar Oliver, estime que si HTS fait capoter l’accord, deux scénarios sont à envisager: «Soit la Turquie et le FNL lancent une offensive militaire contre HTS, soit la Russie saisit l’occasion avec le soutien du régime et ses alliés pour entrer à Idleb». rebelles