Opération de séduction des golfeurs au salon de Ljubljana
Plusieurs professionnels tunisiens prennent part au salon du golf, IGTM, International Golf Travel Market, le rendez-vous professionnel du tourisme golfique pour toutes les typologies de visiteurs. Ce salon dédié aux professionnels du voyage a duré 4 jour
Plusieurs professionnels tunisiens prennent part au salon du golf, IGTM, International Golf Travel Market, le rendez-vous professionnel du tourisme golfique pour toutes les typologies de visiteurs. Ce salon dédié aux professionnels du voyage a duré 4 jours, du 15 au 18 octobre 2018 à Ljubljana. C'est événement mondial de premier plan pour l’industrie du tourisme de golf organisé par Reed Travel Exhibitions, attire régulièrement plus de 400 acheteurs et 550 fournisseurs de voyages de golf.
La Tunisie s’est octroyé un beau stand, spacieux et joliment pavoisé, par les soins de l’office National du tourisme de Tourisme (ONTT), au coeur d’une panoplie de participants, parmi les plus prisés de la planète. Un parterre de professionnels de plusieurs régions prend d’assaut cet espace de choix pour drainer les visiteurs qui s’y rendent pour admirer les beaux parcours tunisiens.
De vieux routiers du secteur seront là pour mettre en valeur ces atouts divers et majestueux dont regorgent les offres tunisiennes, du balnéaire à la thalasso en passant par le Sahara, le golf, et le culturel. Ce salon vise à renforcer la visibilité de la destination Tunisie et de consolider les parts du marché golfique.
Ce créneau est très porteur pour la Tunisie. Et pour cause, un touriste golfeur dépense lors de son séjour cinq fois plus qu’un touriste ordinaire. Et la Tunisie, pays ensoleillé à longueur d’année, est une destination d’hiver où ce segment touristique peut bien se développer. Un sixième des 60 millions de golfeurs dans le monde associent leur sport au tourisme.
De tous les produits touristiques, le golf est le créneau qui se développe le plus. Son évolution est 2,5 fois plus importante que celle du tourisme global’. Depuis la fin des années 70, la Tunisie a bien saisi l’enjeu majeur du tourisme golfique. Petit à petit, elle a doté l’ensemble de ses pôles touristiques (Tabarka, les côtes de Carthage, Hammamet, Sousse-monastir, Tozeur et Djerba) de parcours de golfs de grande qualité.
La Tunisie dispose actuellement d’un potentiel golfique lui permettant un meilleur positionnement sur la scène internationale dont notamment la qualité des infrastructures touristiques, la proximité de l’europe, la clémence du climat, l’existence de parcours techniques et variés dessinés par d’illustres architectes, et l’existence d’une infrastructure aéroportuaire moderne outre la richesse historique et culturelle.
La Tunisie a investi dans le golf depuis de nombreuses années en créant au total une dizaine de parcours aux quatre coins du pays, avec le souci de proposer une offre golfique dans chacune des régions les plus touristiques. On trouve ainsi un golf à Tabarka, à Djerba et à Tozeur. Hammamet dispose de deux parcours. Tunis et les Côtes de Carthage proposent deux parcours : le golf de Carthage, créé en 1927 déjà (mais redessiné en 1983) ainsi que le Residence.
A deux heures seulement de Paris par avion, la Tunisie offre la possibilité de jouer toute l’année au golf sous le soleil et à des prix très attractifs. Et ce qui ne gâte rien, on peut même s’offrir aujourd’hui un séjour d’une semaine et fouler tous les jours un parcours différent. C’est un produit à haute valeur ajoutée qui a le mérite d’étaler la saison touristique et qui générait jusqu’en 2010 en moyenne 70 millions de dinars hors transport aérien, fournissait 700 emplois directs et présentait 350 000 nuitées dans les hôtels 4 et 5 étoiles moyennant une recette hôtelière de 43 millions de dinars.
Le premier marché de la Tunisie, en matière golfique ce sont les Allemands suivis des Français. Mais il y a aussi, le marché des pays scandinaves que la destination est en cours de perdre, faute de l’aérien. Le golf pourra conquérir d’autres clients mais beaucoup reste à faire notamment au niveau de l’investissement dans les parcours, dans les programmes de formation et dans le marketing