Un duel qui ne manque pas d’intérêts
Un 3ème sacre continental obtenu dans des conditions particulières
Les Tunisiens ont, de nouveau, démontré qu’ils sont passés maîtres dans l’organisation, par le biais de l’espérance ST, cette fois-ci. Une organisation totalement réussie avec la précieuse contribution des ministères de la Défense et de l’intérieur outre celle plus modeste de la Confédération africaine de football, faut-il le reconnaître.
Vendredi dernier, dans un stade de Radès plein à craquer, rien n’a été laissé au hasard pour assurer un déroulement sans la moindre faille dans ce qui constituait une fête du football africain à travers cette finale retour entre l’espérance ST et Al Ahly du Caire.
A la grande satisfaction de nos invités de marque présents dans la tribune d’honneur : le Chef du gouvernement tunisien, le président de la fédération internationale de football et son homologue de la confédération africaine. Et Majdouline Cherni dont ce fut sa dernière apparition officielle dans une manifestation sportive. Sans oublier le précieux apport de Wadii Jery, le président de la fédération tunisienne de football.
Communion et maîtrise de tous les instants Ceci étant, un grand coup de chapeau à cette équipe de l’espérance ST dont les joueurs ont allié manière et résultat après le but réalisé par Saad Bguir en fin de première mitemps. But suivi d’un deuxième par le même Bguir et un troisième, oeuvre de Badri au terme d’une action qui l’a vu prendre de vitesse deux joueurs ahlaouis et aller crucifier Achennaoui. Un but synonyme de meilleur buteur de la compétition avec un total de 8 réalisations.
Une communion de tous les instants accompagnée d’une maîtrise totale du ballon pour un groupe de joueurs qui, visiblement, ne s’est pas ressentie des absences de Dhaouadi et de Franck Kom. Pour la simple raison que, Yacoubi a sorti un match sans faute aux côtés d’un Khalil Chemmam impérial et le coaching du staff technique composé de Moïne Chaabani et Mejdi Traoui, lesquels ont trouvé les solutions idoines pour le remplacement du joueur camerounais.
Outre cette confiance placée en Saad Bguir auteur de son premier but, une réalisation qui a libéré une Espérance jusque là peu rassurante.
Une seconde participation au Mondial des clubs Revoilà, l’équipe de Bab Souika sur le toit de l’afrique avec un sacre qui vient confirmer la première place de la Tunisie dans le dernier classement de la FIFA. Un sacre marqué par deux importantes réalisations : sa participation au prochain Mondial des clubs qui aura pour cadre les Emirats Arabes Unis. Et son passage à la phase des groupes de la prochaine édition de la ligue africaine sans disputer le tour préliminaire.
Un troisième sacre après ceux de 1994 et 2012 avec à chaque fois des entraîneurs tunisiens : Faouzi Benzarti, Nabil Maaloul et le duo Moïne Chaabani-mejdi Traoui sans omettre d’ajouter le travail effectué par Khaled Ben Yahia tout au long des huit derniers mois. Moïne n’a pas manqué de le rappeler à plusieurs reprises.
Le précieux apport d’un président omniprésent Le dernier sacre de l’espérance ST, ce n’est pas uniquement le staff technique et les joueurs. C’est également les préparateurs physiques et Naceur Chouchane l’entraîneur des gardiens de buts. C’est aussi et surtout le staff médical conduit par le docteur Yacine Ben Ahmed avec l’apport des kinésithérapeutes. L’espérance ST, c’est également une administration bien structurée autour de son secrétaire général Farouk Kattou. Le tout supervisé par un Hamdi Meddeb qui ne lésine pas sur les moyens pour doter toutes les sections du club et notamment celle du football de toutes les conditions de réussite, dont l’équipe professionnelle encadrée par Riadh Bannour et ses proches collaborateurs. Un troisième sacre africain qui va coïncider avec le Centenaire du club et les festivités qui vont le marquer.