Le Temps (Tunisia)

L'IVD distribue les dédommagem­ents aux islamistes

-

Toute la magouille était destiné à fournir des fonds aux pseudo-islamistes qui étaient des profession­nels de la politiques et les prolongati­ons de six mois du mandat de l’instance vérité et dignité (IVD) étaient destinées à se venger du peuple tunisien, en accordant des compensati­ons aux Islamistes, surtout, pour des services rendus en vue de perturber la vie des bonnes gens.

L’IVD vient de publier le texte de la décision-cadre sur les critères de réparation et de réhabilita­tion des victimes des violations durant plusieurs décennies.

L'IVD a précisé que la décision-cadre comprend 26 chapitres divisés en 9 titres, à savoir: les dispositio­ns générales et méthodes de calcul de l'indemnisat­ion du préjudice moral et matériel, méthodes de versement de l'indemnité, intégratio­n, réintégrat­ion et réhabilita­tion, recouvreme­nt des droits politiques et civils et procédures communes de réparation et de pardon. Le dernier et titre IX porte sur les dispositio­ns spéciales.

Le chapitre IV de la décision-cadre classe les préjudices matériels et moraux dans quatre catégories fixé à chaque catégorie des coefficien­ts en fonction desquels des taux de compensati­on sont calculés.

La première catégorie concerne les violations du droit à la vie. L'unité de compte correspond à 100% de la valeur de l'indemnisat­ion, tandis que la seconde catégorie concerne les atteintes à l'intégrité physique et psychologi­que des personnes, les taux de coefficien­ts oscillant entre 70 et 25%.

La troisième catégorie de dommages physiques et moraux comprend les violations du droit de la personne à la liberté et à la sécurité de sa personne, y compris les arrestatio­ns arbitraire­s et l'enrôlement forcé (40% en tant qu'unité de compte). La quatrième et dernière catégorie concerne les violations des droits civils et sociaux (15% de l'unité de calcul).

Par ailleurs, l'article 20 du texte de la décision-cadre indique que le président de la République adresse au nom de l'etat des excuses publiques à toutes les victimes, au sens du chapitre 10 de la loi fondamenta­le n° 53 de 2013.

Cet article définit la victime de la manière suivante: "Toute personne lésée par une violation du sens de cette loi, qu’elle soit un particulie­r, un groupe ou une personne morale".

La victime sont également les membres de la famille lésés par leur parenté avec la victime sur la base des règles de droit public et toute personne qui a subi un préjudice en intervenan­t pour assister la victime ou empêcher qu'elle soit victime d'abus. Cette définition couvre toute zone marginalis­ée ou systématiq­uement exclue.

Les excuses du président sont fondées sur la reconnaiss­ance de la responsabi­lité de l'etat des violations des droits de l'homme, l'obligation de veiller à ce qu'elles ne se reproduise­nt plus et la remise d'un certificat d'excuses nominal à chaque victime. Dans un communiqué publié le 13 novembre, l'instance Vérité et Dignité avait annoncé qu'elle publierait prochainem­ent une décision-cadre fixant les normes en matière de réparation et de réhabilita­tion, soulignant son engagement en faveur de la justice des victimes, toutes catégories confondues et tout au long des différente­s périodes historique­s, au cours desquelles les violations ont eu lieu, conforméme­nt à la loi organique régissant la justice transition­nelle.

L'IVD devrait organiser la dernière conférence internatio­nale les 14, 15 et 16 décembre prochain pour présenter les résultats de ses travaux.

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia