Le Temps (Tunisia)

Chiheb Ellili : « Le rendement était au rendez-vous » Kaïs Zouaghi : « Le résultat n’a pas suivi »

En marge de CA-ASG ( 2-1)

- Mourad AYARI

Le Club Africain a eu ce qu’il voulait avant-hier vendredi devant l’avenir Sportif de Gabès. Les trois points de la victoire étaient au rendez-vous pour mettre fin à une série de mauvais résultats qui ont plongé les « Rouge et Blanc » dans les profondeur­s du classement général. Ce succès ne fut pas facile à obtenir puisque les protégés de Chiheb Ellili n’ont pu faire la différence que lors des dernières minutes de cette rencontre. Pour le technicien clubiste, ce scenario était prévisible. Il savait que ça n’allait pas être facile face à un adversaire qui a joué le contre et qui a eu la chance d’ouvrir le score dès l’entame du match : « Nous savions que ça n’allait pas être facile. Que tout allait se faire dans la douleur. L’entameduma­tch confirme mes propos. On termine le match à dix. Mais nous y avons cru jusqu’à la dernière minute. Nous avons eu plus d’une occasion lors de la première période.la deuxième mi-temps, la réussite était là. Ce genre de match se gagne et se qui me réconforte, c’est la manière qui était également au rendezvous. Cette victoire nous donnera plus d’aisance mentale et plus de confiance aux joueurs. Nous allons entamer la ligue des champions. C’est un autre contexte. Mais je pense que le match d’aujourd’hui nous donnera plus de repères. Pour conclure que le rendement de toute l’équipe est derrière ce résultat ».

Des choix à revoir !

Le Club Africain mérite sa victoire et il aurait pu souffrir beaucoup moins dès la première période.

Ellili a rectifié le tir dès l’entame de la deuxième mi-temps, période au cours de laquelle les clubistes ont pu se créer plus d’une occasion et en étant constammen­t dans la moitié de terrains de L’A.S. Gabès. Le technicien clubiste aura, à l’avenir, à faire les choix qu’il faut pour éviter de se retrouver dans la même situation que celle d’avant-hier et pour éviter les pertes de temps inutiles. En ce qui concerne Kaïs Zouaghi, le résultat final de cette rencontre ne fut pas équitable.

Il considère, justement, que son équipe méritant mieux sans certaine fautes de placement dans les moments difficiles et sans cette inutile qui a provoqué le penalty clubiste : « Nous avons joué intelligem­ment au tout début de la rencontre. Nousavons réussi à mettre en difficulté le Club Africain. Nous avons varié notre jeu et nous avons attaqué quand illefallai­t. Nous ne nous sommes pas contentés de défendre. Nous avons joué d’égal à égal avec note adversaire d’aujourd’hui (vendredi) et nous avons réussi àmener au score.

Lors de la première mi-temps, le Club Africain à jouer comme on le voulait. Lors de la deuxième période, nous avons cédé suite à des fautes de placement.

Il est vrai que le bloc était bien bas puisque mes joueurs ont reculé d’un cran. Ceci étant, je suis satisfait du rendement de mes joueurs qui ont bien fait sur le plan tactique. J’estime que nous ne méritons pas de perdre et le partage des points aurait été plus équitable. Il nous reste bien du travail à faire mais je suis rassuré par la volonté des joueurs et les progrès réalisés entre le match disputé face à l’espérance et celui d’aujourd’hui.

Il nous faut éviter certaines erreurs pour mieux faire lors des prochains matches pour récolter les points ».

Comporteme­nt condamnabl­e Les clubistes ont regagné les vestiaires menés au score. Un résultat qui n’a pas plus aux supporters clubistes et ils ont manifesté leur mécontente­ment en s’en prenant aux journalist­es présents et à la tribune de presse qui fut canardé par des objets divers. On comprend la colère des tifosis du Club Africain, mais il faut se rendre à l’évidence que les journalist­es ne sont en rien responsabl­es de la situation tant financière que sportive de leur club. Et si les médians parlent assez souvent des problèmes du Club Africain, c’est parce qu’ils sont concrets et que les responsabl­es clubistes sont les premiers à le faire. Ils sont sur les plateaux télé et sur les ondes des radios d’une façon régulière.

On s’accuse mutuelleme­nt et on essaie de justifier l’injustifia­ble. Les journalist­es ne sont là que pour faire leur travail. Qu’on arrête de les rendre responsabl­es des problèmes des autres…

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